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Grand-Duché : moins d’un dixième des bons d’hébergement utilisés


Vakanz Doheem, cela peut aussi être ici à l'auberge de jeunesse d'Esch. (Photo : Isabella Finzi)

Le ministre du Tourisme a indiqué mardi que sur un total de 730 096 bons, 67518 bons ont été utilisés à la date du 26 octobre. Il répondait à une question parlementaire sur le sujet.

On se souvient qu’au sortir du confinement, afin de soutenir un secteur hôtelier très affecté par la crise sanitaire, une distribution à grande échelle de bons d’hébergement avait eu lieu au mois de juillet. Ces bons encore en vigueur jusqu’au 31 décembre, nominatifs et destinés tant aux résidents qu’aux frontaliers, peuvent être utilisés à l’hôtel, dans un camping ou une auberge de jeunesse.

On sait donc maintenant que 67 518 personnes ont profité jusqu’à maintenant de cette aubaine qui avait pour objectif, dans le cadre de la campagne «Lëtzebuerg, dat ass Vakanz» vendue au public sous le mot d’ordre « Vakanz Doheem », de «présenter le Luxembourg de manière durable comme une destination touristique et de positionner le pays comme une alternative intéressante aux destinations étrangères», selon le ministre du Tourisme.

Cette fraction réduite des bons utilisés n’empêche pas Lex Delles d’estimer, dans sa réponse à la question parlementaire de Jeff Engelen (ADR), que les «objectifs de la campagne et de la distribution des bons ont été atteints». «D’une part, explique-t-il, nous avons réussi à motiver davantage de citoyens à redécouvrir leur pays, d’autre part, nous avons pu aider le secteur de l’hébergement dans cette crise à travers cette action.»

Cette satisfaction ne s’appuie pas seulement sur l’utilisation des bons, mais aussi sur les chiffres d’une enquête dans le secteur de l’hébergement luxembourgeois menée par le groupement d’intérêt économique «Luxembourg for Tourism».

En effet, note le ministre, «par rapport aux années précédentes, davantage de résidents ont pris une maison de vacances cette année. Au total, 33 % des hôteliers et 57 % des campeurs déclarent que les réservations des résidents ont considérablement augmenté au cours des derniers mois». Si on y ajoute que la consommation (restaurant, commerce, etc.) pendant le séjour a dépassé la valeur du bon, voilà qui est de nature à tempérer un jugement qui se baserait sur la seule lecture du chiffre brut des bons utilisés, semble vouloir démontrer le ministre.

LQ

Un commentaire

  1. Pourquoi ne pas les transformer en chèque-resto puisque les restaurants sont encore mis devant une rude épreuve.