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Études de médecine : une académie en soutien


Hugo Tamburini, directeur associé d'Asemes-Belval, explique l'importance d'un soutien encadré dans les études de médecine (Photo Julien Garroy).

L’Académie de soutien aux études médicales et supérieures (Asemes), située à Belval, aide les étudiants de première année de médecine de l’UNI dans leur parcours. Une structure très neuve pour le Luxembourg.

Réussir sa première année de médecine est un défi. Fraîchement sortis du «cocon lycéen», des centaines de jeunes se lancent dans de longues études sans savoir ce qui les attend. Les cours techniques en amphi, les heures de travail à la maison sans voir le jour… Voilà grosso modo le programme.

Jean-Baptiste Rosselet et Hugo Tamburini en savent quelque chose. Ces deux anciens étudiants en médecine de la faculté de Nancy sont passés par là. Ensemble, ils ont créé en septembre 2017 l’Académie de soutien aux études médicales et supérieures (Asemes).

Installée à Belval, à quelques pas de l’université, cette structure est née d’un constat. Lors de leurs études, les deux jeunes hommes ont fait la connaissance d’étudiants luxembourgeois qui avaient fait leur première année de médecine au Grand-Duché. Ces derniers, semble-t-il, «avaient eu des difficultés pour obtenir de l’aide», raconte Jean-Baptiste Rosselet, le directeur associé et enseignant. «On sortait des études de médecine et on a été surpris d’apprendre qu’il n’y avait pas de structure d’aide au Luxembourg». Contrairement à la France où ce genre de «boîtes à prépa» sont légion.

Même une préparation anticipée

Le but de l’académie est de «soutenir et d’accompagner, presque sur mesure, les personnes qui ont l’ambition de suivre ce genre d’études». L’équipe d’Asemes a même développé une préparation anticipée, à destination des lycéens. Une sorte d’ «introduction» qui revient sur les matières communes aux cursus médicaux européens. À savoir l’anatomie, la biologie cellulaire et moléculaire, la biochimie et la physiologie. Les participants reçoivent des conseils méthodologiques et pratiques, adaptés aux concours. C’est aussi un bon moyen de tester ses motivations avant de se lancer dans ce parcours d’études si particulier.

L’équipe pédagogique d’Asemes compte «une vingtaine d’enseignants», selon Hugo Tamburini. Ils jouent un rôle de coach pour les élèves. Comme le dit le cocréateur, «on leur envoie des SMS» pour les soutenir moralement. «On est à leur écoute», souligne Jean-Baptiste Rosselet. Les élèves peuvent solliciter les professeurs par texto ou mail afin d’obtenir des explications de cours. D’ailleurs Pierre Magnier, professeur de l’académie, médecin, pharmacien et biologiste, le plus expérimenté de tous, a déjà reçu beaucoup de courriels d’étudiants.

Aude Forestier

Plus de renseignement sur www.asemes.lu