Au Luxembourg, il existe des initiatives d’utilité publique portées par des citoyens engagés. C’est le cas des « Struggirls », trois lycéennes à la tête d’une mini-entreprise d’installation de distributeurs de protections périodiques.
Le sujet des menstruations reste toujours un tabou quand il n’est pas source de stigmatisation et de discriminations. Un constat relayé par la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes Taina Bofferding, qui a inauguré mardi un distributeur de tampons et serviettes hygiéniques au dispensaire de la Croix-Rouge luxembourgeoise pour sex workers et toxicomanes.
À l’initiative du projet, les «Struggirls» étaient présentes aux côtés de la ministre qui n’a pas manqué de saluer leur engagement en se disant «fière que trois jeunes femmes aient décidé de lever leurs voix pour thématiser ouvertement le sujet. Trop souvent, les jeunes filles et les femmes souffrent de stéréotypes et de clichés sur les menstruations !», a lancé Taina Bofferding. Les «Struggirls» entendent en effet porter la lutte (struggle) que les femmes et filles (girls) doivent mener chaque jour au moment de leurs règles.
Le déploiement de tels distributeurs automatiques répond à deux ambitions : que toutes celles qui en ont besoin puissent facilement se procurer des protections périodiques; rendre le sujet plus visible dans l’espace public. Une façon de banaliser les tabous, comme ont pu y contribuer les distributeurs de préservatifs par exemple.
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