La Fédération des associations représentant des psychothérapeutes (Fapsylux) a le soutien de l’OGBL, qui revendique également une prise en charge financière des prestations par la CNS.
Au sujet de la prise en charge de la psychothérapie par la CNS, qu’a fait entrevoir le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, le membre du comité exécutif de l’OGBL Carlos Pereira, spécialiste des questions de santé et de sécurité sociale, s’est montré très incisif : «Les négociations entre la CNS et la Fapsylux n’ont pas abouti par le passé, parce que les psychothérapeutes entendent être autonomes. En ce sens que leurs patients n’aient pas à consulter un médecin au préalable afin qu’il diagnostique un souci médical (d’ordre somatique, ou pas) puis prescrive des séances de psychothérapie. La médiation qui a suivi n’a pas apporté grand-chose non plus.»
«Cela aurait bien aidé certaines personnes»
Carlos Pereira, très agacé, enfonce le clou : «Nous avons demandé cette prise en charge il y a longtemps déjà, à l’occasion de quadripartites. Cela aurait bien aidé certaines personnes durant la pandémie que nous connaissons actuellement. Il y a désormais un règlement grand-ducal et on croise les doigts pour que l’on trouve enfin un accord définitif en vue d’une prise en charge de la psychothérapie par la CNS. On a besoin de psychothérapeutes dans les prochaines semaines, et cela, plus que jamais. Tout en sachant que la psychothérapie n’est pas donnée à tout le monde d’un point de vue financier.»
Claude Damiani