Les CFL traitent chaque année près de 10 000 dossiers liés aux «objets trouvés». Mode d’emploi.
Les oublis des usagers du rail sont fréquents. Et les CFL ont un service qui s’en occupent quand ces objets sont retrouvés. Actuellement, le service des objets trouvés des CFL est assuré par deux agents de 6h15 à 21h30 en semaine et de 9h à 16h30 le week-end.
Dans sa réponse à une question parlementaire de la députée LSAP Lydia Mutsch, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, a indiqué qu’«avant la crise sanitaire, les CFL ont traité 800 dossiers par mois en moyenne, soit environ 9 600 dossiers par an (cumul des avis de perte et de trouvaille annoncés par les clients et/ou le personnel des CFL)».
En juin 2020, les CFL ont mis en place la solution connectée «Nova Find» de Rubicon pour faciliter la gestion des objets trouvés. «Les CFL enregistrent toutes les déclarations de pertes ainsi que tous les objets trouvés sur le réseau des CFL (trains, bus, gares, salles d’attente…), explique François Bausch. Le système effectue une comparaison automatique des objets décalrés perdus et ceux en stock et permet ainsi de restituer rapidement des objets à leurs propriétaires.» Entre le 1er juin 2020 – et la mise en service du nouveau système – et le 30 avril dernier, le service a enregistré 3 450 dossiers. Quelques 2 475 personnes se sont manifestées pour retrouver leurs objets, soit une moyenne de 225 clients par mois, dont 40% ont pu récupérer leurs biens.
À noter enfin que les objets non réclamés sont gardés pendant deux mois. Quand ce délai est dépassé, les objets sont mis à disposition d’associations caritatives. Les objets de valeurs (porte-monnaie, bijou, appareil multimédia…) ne sont pas gardés par les CFL, mais transférés deux fois par semaine à la police.
LQ