Ils refusent les vaccins anticovid parce qu’ils se méfient de leurs effets indésirables et secondaires alors qu’ils se sentent, eux, en pleine santé. Mais, depuis le 1er novembre, leur vie a changé. Témoignages.
Il y a les irréductibles, ceux qui sirotent leur petit café sur l’unique petite table ronde de la terrasse destinée aux fumeurs. À n’importe quelle heure, par tous les temps, les mêmes réfractaires aux vaccins anticovid, qui se joignaient encore à leur bande avant le durcissement des mesures sanitaires, restent seuls, de l’autre côté de la baie vitrée, emmitouflés dans des grosses doudounes pour affronter les premiers frimas.
Ils résistent, saluent ceux qui rentrent se mettre au chaud, mais ne franchissent plus le pas de la porte.
Ils ne restent jamais seuls longtemps, il y a toujours un client pour sortir avaler un café en leur compagnie. Parfois ça se chahute un peu : «Alors, tu tiens toujours le coup ?» «Va voir au bar si j’y suis !» lui répond David, 30 ans, sur le même ton de la plaisanterie. C’est le nouveau rituel du matin.
« Non, Madame, je ne compte toujours pas me faire vacciner, je ne fais pas trop confiance en ce truc qui ne fait pas vraiment ses preuves», répète inlassablement David, qui n’ose plus mettre un pied à l’intérieur d’autant que le patron a reçu la visite d’une patrouille de police quelques jours plus tôt et ça ne s’est pas trop bien passé. «On évite de lui causer des problèmes. La dernière descente va déjà lui coûter assez cher, on ne va pas lui mettre une fermeture administrative en plus sur le dos. C’est comme ça, ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.
On s’en fout: antivaxx = dangers publics ! Plongez dans soins intensifs débordés par antivaxx !!!