Carole Dieschbourg, la ministre de l’Environnement, explique ce jeudi qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir quant à la présence du virus à la sortie du processus d’épuration de l’eau, ni même dans nos rivières. Son intervention fait suite à question écrite du député du Sud Mars Di Bartolomeo.
La ministre explique qu’il est « judicieux d’admettre que le virus du Covid est éliminé ou dégradé lors du processus d’épuration ». Elle se base sur une étude du LIST, réalisée en avril et en mai 2020. Une quinzaine d’échantillons se sont révélés négatifs, en appliquant « les mêmes méthodes d’analyses que pour l’eau d’entrée de la station ». Quant aux traces décelées à l’entrée des stations, donc dans les eaux usées, la description est assez énigmatique. Il s’agit de « fragments d’acides ribonucléiques (ARN) spécifiques pour le SARSCoV-2 et non pas des virus intacts ». La présence de trace du virus dans les boues de stations d’épuration est en revanche plus incertaine. « Il n’existe aucune preuve publiée de la transmission du SARS-CoV-2 par la voie des déchets solides ou boues de stations d’épuration, mais le sujet a été beaucoup moins étudié que la présence dans l’eau usée elle-même », précise la ministre, citant des études internationales à la clef.
Enfin, selon la ministre, il n’existe aucun risque de contamination pour la faune aquatique, « notamment les poissons et partant, pour les pêcheurs ».
HG