Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La sculpture de Niki de Saint-Phalle, réinstallée depuis deux ans à la place Hamilius, a quitté son socle. La cause ? Le chantier de transformation de l’ancien Hôtel des Postes. Mais «Nana» a déjà trouvé refuge.
Les badauds de passage ce mardi matin dans les alentours de la place Hamilius l’auront remarqué : «Nana», la célèbre sculpture de Niki de Saint-Phalle, a disparu. Depuis fin septembre 2019, elle trônait sur la place réaménagée dans la foulée de la construction du Royal-Hamilius. Désormais, son socle est tristement vide.
Que s’est-il passé? « Nana» est obligée de déménager en raison du chantier de transformation de l’ancien Hôtel des Postes. Ce bâtiment emblématique de la capitale, ayant abrité pendant des décennies le siège du groupe Post, doit être réaménagé d’ici à 2023 pour héberger un hôtel, du commerce et un espace de coworking.
Le parc de la Villa Vauban comme nouveau domicile
La sculpture multicolore de Niki de Saint-Phalle, officiellement baptisée La Grande Tempérance, restera toutefois accessible au public. La Villa Vauban annonce sur son compte Facebook d’accueillir «Nana» dans le parc qui entoure le Musée d’Art de la Ville de Luxembourg.
Les responsables de la Ville de Luxembourg indiquent avoir «opté pour une installation provisoire dans le parc (…) où la Grande Tempérance, profitant d’une belle visibilité et d’un cadre sécurisé, enrichit désormais la collection de sculptures déjà en place».
La Villa Vauban va être le troisième domicile pour la sculpture aux formes opulentes. Installée d’abord au pied de l’ancien centre administratif Hamilius, «Nana» a été complètement restaurée à partir de 2011 avant de prendre possession de son nouveau trône «Um Piquet», au coin de la place Hamilius.
«Nana» a trouvé refuge aux abords de la Villa Vauban (Photo : compte facebook villa vauban)
Contactée par nos soins, la Ville de Luxembourg et la Villa Vauban confirment également que le retour de l’œuvre sur son socle au «Piquet» est prévu après la fin des travaux de transformation de l’Hôtel des Postes.
David Marques
