Luxembourg : l’insécurité ne passera pas

Des bornes vont être installées aux accès routiers au centre-ville pour le sécuriser et protéger les citoyens.

Le conseil communal a donné son aval à un devis estimatif de 4,5 millions d’euros destiné à sécuriser l’espace public en mettant en place des bornes escamotables et des dispositifs permettant le contrôle des accès au centre-ville, et plus particulièrement de la zone piétonne. Les mesures envisagées permettront à la fois de protéger les citoyens contre d’éventuelles attaques terroristes et de limiter les déplacements aux personnes autorisées à des horaires prédéterminés.

Le périmètre de délimitation de la zone concernée est formé par le boulevard Royal à l’ouest, la rue Notre-Dame au sud, la rue du Fossé à l’est ainsi que par l’axe formé par la rue des Bains et la rue Willy-Goergen au nord pour aboutir au carrefour formé par la Grand-Rue et la rue Aldringen. Treize points d’accès sont concernés. L’accès sud à la rue Aldringen a déjà été équipé lors du réaménagement des alentours du projet Royal-Hamilius et la place Guillaume- II sera à son tour pourvu de dispositifs de sécurisation et de contrôle d’accès lors du projet de réaménagement en cours.

Fin de l’installation début 2022

Les mesures proposées consisteront en l’installation de bornes d’une hauteur de 90 centimètres pouvant résister à l’impact d’un camion de 6,8 tonnes à 80 km/h. Les dispositifs servant à condamner l’accès à la zone piétonne se composeront d’une part de bornes fixes ancrées dans des fondations dans le sol et, d’autre part, de bornes escamotables par action manuelle. Ces dernières pourront uniquement être baissées manuellement en cas d’incendie ou en cas de nécessité. Les installations qui serviront à gérer les accès à la zone piétonne seront des bornes fixes et des bornes automatiques escamotables hydrauliques. L’actionnement de ces bornes sera effectué à distance et en fonction des procédures restant encore à être élaborées par le service circulation. Le CGDIS aura la possibilité d’actionner les bornes escamotables hydrauliques à l’aide de télécommandes.

Le début de réalisation du projet est prévu à l’automne 2021 et la durée prévisible des travaux est de cinq à six mois.

Sophie Kieffer