Les deux syndicats du fondamental, dont le SEW/OGBL, ont été reçus mercredi par le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, pour évoquer le déconfinement à l’école.
Il s’agissait de faire le point sur la faisabilité de la réouverture de l’enseignement fondamental ainsi que des crèches et des structures d’accueil à la date («indicative» selon les termes du gouvernement) du 25 mai. Selon le président du SEW, Patrick Arendt, «le respect des consignes de sécurité pour les enfants (port du masque, distances à respecter) est très difficilement réalisable, voire illusoire».
Même s’il est prévu que les classes soient divisées en deux groupes et que ces deux groupes fréquentent l’école selon une alternance hebdomadaire, le président du SEW reste dubitatif : «Si c’est réalisable au secondaire, il est carrément inévitable que les enfants, eux, se toucheront entre eux, ne porteront pas correctement leur masque ou l’enlèveront… De plus, il s’agira d’une période où il fera très chaud. Pour ces raisons, nous avons demandé que le gouvernement fasse une communication selon laquelle de telles mesures sont préconisées, mais ne pourront être garanties.»
Claude Damiani