Cela fait un bout de temps que la Lëtzebuerger Vëlos-Initiativ (LVI) planche sur sa Ville idéale. À quoi pourrait ressembler une capitale dont la mobilité serait axée sur le vélo ?
Depuis le mois de mai, l’association présente ces visions dans le cadre d’une campagne d’information basée sur des photomontages déployés sur des panneaux d’affichage. Pour marquer le hiatus, les illustrations sont implantées aux pires emplacements, là où la circulation est infernale.
Dans ces zones urbaines actuellement très fréquentées, l’espace et la vie publics prennent alors une nouvelle dimension : «La voie publique y est réservée à la mobilité alternative et propose suffisamment d’espace pour les piétons et les cyclistes, assez de possibilités de jeux pour les enfants, beaucoup de place pour les havres de paix, les rencontres et la communication», explique la LVI. «Les commerces de proximité et les établissements gastronomiques fleurissent et le patrimoine architectural est pleinement mis en valeur», poursuit-elle.
Aux politiques de jouer!
Son credo, c’est que la Ville «doit inviter tout un chacun, jeunes et moins jeunes, à s’attarder et à profiter des lieux et leur permettre de se déplacer librement et en toute sécurité».
Un vœu pieux? La LVI, en tout cas, veut croire que non. «Nous suivons une tendance qui a déjà été concrétisée avec succès dans certaines villes ou qui est en phase de réalisation dans d’autres.»
Par cette action, le lobby du vélo veut monter qu’un autre futur est possible… à condition que l’on se donne les moyens de le construire en rompant avec des présupposés qui ont déjà trop vécus. «Notre vision deviendra-t-elle bientôt réalité? Cela relève uniquement de la volonté politique!», conclut-il.
La balle est dans le camp des élus…
LQ