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Luxembourg – La lutte contre le cancer continue


Vytenis Andriukaitis et Lydia Mutsch veulent poursuivre leurs efforts en matière de prévention du cancer. (Photo : Editpress)

À l’occasion du 30e anniversaire de la première action européenne de lutte contre le cancer, une réunion de haut niveau s’est tenue, hier, dans la capitale.

Lors des deux sessions de 1985 (en juin à Milan et en décembre à Luxembourg), les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne (douze membres à l’époque) adoptent le premier programme «Europe contre le cancer», entré en vigueur en 1987. Hier, au Cercle-Cité de Luxembourg, la présidence luxembourgeoise de l’UE et la Commission européenne ont organisé une réunion de haut niveau pour faire le bilan des actions menées et de discuter de l’avenir.

« »Europe contre le cancer » a donné une nouvelle dimension à la lutte contre le cancer, estime la ministre de la Santé, Lydia Mutsch. Et les différentes actions européennes ont apporté une valeur ajoutée considérable.» «Le programme a régulièrement été adapté et on a investi 1,4 milliard d’euros, complète le commissaire européen à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis. Depuis 30 ans, elle a porté essentiellement sur la prévention, le dépistage et le contrôle. Les politiques de prévention et l’accès à un diagnostic précoce sont cruciaux. Cet anniversaire est l’occasion pour nous tous de renouveler notre engagement commun de faire de la prévention, de l’égalité et de la qualité de vie une réalité pour nous tous.»

Un tiers des cancers évitables

Même si les politiques européennes et nationales ont fait leurs preuves, le cancer est à l’origine de 2,6 millions de décès par an dans l’UE (1,4 million d’hommes et 1,2 million de femmes). Au Grand-Duché, le cancer est devenu, depuis 2010, la première cause de décès chez les hommes (2e chez les femmes). «Il faut continuer, exhorte Vytenis Andriukaitis. Surtout qu’on estime qu’environ un tiers des cancers peuvent être évités en adoptant des modes de vie plus sains. Ne pas fumer, faire des activités physiques, limiter la consommation d’alcool… Le cancer n’est pas seulement un problème médical, mais également et surtout un problème sociétal.» Lydia Mutsch acquiesce et rappelle que «le Luxembourg poursuit ses efforts, via le Plan national cancer, adopté en juillet 2014 et qui comprend 73 actions différentes. Elles couvrent la prévention, la détection précoce, le diagnostic, les droits des patients, la recherche…» La lutte contre le cancer continue.

Guillaume Chassaing