La sortie de crise passera par le soutien aux plus fragiles économiquement. La CSL a lancé une série de mesures, dont l’idée d’un «chèque consommation», pour aider tant les ménages que les entreprises.
Renforcer le pouvoir d’achat, maintenant! Le mot d’ordre de la Chambre des salariés est lancé dans une note consacrée à la sortie de crise. Dans ce contexte, elle propose une série de mesures, dont la distribution d’un «chèque consommation» de 200 euros à dépenser dans le pays, pour aider aussi bien les ménages que l’économie locale. Mais aussi la création d’un chèque-repas étatique pour soutenir la restauration locale après le déconfinement.
Une des mesures consiste également en la prolongation du chômage partiel «cas de force majeure/coronavirus» et du congé pour raisons familiales extraordinaires mais la CSL rappelle aussi quelques vieilles revendications plus que jamais d’actualité, selon elle.
L’augmentation du salaire social minimum et celle de la pension minimale en font partie, tout comme l’augmentation structurelle immédiate des prestations familiales qui accusent un retard de plus de 20 % depuis leur dernière adaptation. En cette période de crise, le gouvernement devrait, selon la CSL, intervenir auprès des banques à participation étatique afin qu’elles accordent des prêts garantis par l’État «pour aider les ménages qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts et suspendre provisoirement l’obligation de remboursement de prêts pour les ménages dont le service de la dette est supérieur à 40 % du revenu», suggère la chambre professionnelle.
Elle cite encore, pêle-mêle, la revalorisation de l’aide financière de l’État pour études supérieures «déjà insuffisante en temps normal», estime-t-elle, d’autant que les étudiants qui financent leurs études en travaillant dans la restauration sont privés de revenus actuellement. Une augmentation plus substantielle de la subvention loyer serait également la bienvenue vu l’évolution des loyers. «Après la crise, une refonte complète du système s’impose», ajoute d’ailleurs la CSL. Elle préconise même la suspension du versement du loyer par les ménages connaissant des difficultés financières en raison de la crise et la mise en place d’un fonds de compensation pour indemniser (avec un plafonnement adéquat) les propriétaires privés affectés.
Éviter l’austérité
«L’indispensable nécessité d’un État social fort est désormais manifeste», insiste la chambre professionnelle en soulignant que «nous lui devons beaucoup et il faudra s’en souvenir lorsque les évènements seront plus cléments».
Bien entendu, la CSL vise d’abord le secteur des soins et, selon elle, cette crise a montré que la politique menée dans le domaine de la santé «était à l’évidence trop marquée par des considérations de limitation de coûts et un manque d’investissements tant en personnel qu’en matériel technique nécessaire et en infrastructures (lits de soins disponibles), réduites au strict minimum pour assurer le fonctionnement normal, sans marge de manœuvre notable en cas de survenue d’une crise comme celle que nous vivons actuellement».
Elle rappelle que le secteur hospitalier affiche, suivant la carte sanitaire de 2017, 2 183 lits aigus, dont 169 lits de soins intensifs. «Ce constat est non seulement largement inférieur au nombre de lits programmés dans la carte sanitaire de 2015, à savoir 2 317 lits aigus, mais également en retrait et en contradiction avec l’augmentation galopante de la population résidente au Luxembourg et transfrontalière depuis ces dernières années. Cette pénurie de lits est actuellement d’autant plus grave alors que le Grand-Duché doit soigner en milieu hospitalier les personnes infectées par le coronavirus.» Il faut donc revoir le plan hospitalier, juge la CSL. Le Luxembourg doit maintenir les investissements publics au niveau élevé planifié en 2020 et même les renforcer dans le domaine social et dans le domaine écologique. «La situation saine des finances publiques luxembourgeoises le permet, tout comme il est possible de dégager par des réformes socialement justes au niveau fiscal des recettes supplémentaires.»
Il faut surtout garder un œil attentif sur le pouvoir d’achat des ménages à faible ou moyen revenu qui diminue avec le chômage partiel (80 % du revenu). «Il semble évident que le nombre de ménages qui sont au bord du gouffre est en train d’augmenter, notamment pour ceux qui ont un emploi précaire», constate encore la CSL.
Geneviève Montaigu
Correction. QU UNE LOI SOIT VOTÉE .
Il est Impératif de relever le point des Pensions, du salaire minimum avec ou sans 20% , dû a possession de C.A.P.
Que Chaque résidents au Grand Duché , recoive un Bonus de 500 euros net , non déclarable aux Impots fin d année.!!, sur leur fiche salaire ou Pension,cela financé par l Etat.!!
Qu une Loi spit botée , de facon a ce que Tout Commercants, se voient Interdire d augmenter leurs prix de vente , apres reprise Covid19.!!!
UNE HONTE ACTUELLE , QUE DANS 80% DES COMMERCES OU SUPERMARCHÉS , LES PRIX AIEBT DÉJA AUGMENTÉS DE 10 A 20 % .!!!!
RELEVER TOUT LES MONTANTS DÉDUCTIBLES ET FORFAITAIRES , SUR FUTURES DÉCLARATIONS IMPOTS ANNUEL SUR LES REVENUS ANNUELS.!!