Une création artistique éphémère est installée dans la rue Philippe-II et l’avenue de la Porte-Neuve.
Après les parapluies, la toile fluorescente et les balançoires, ce sont des tubes d’aération qui planent au-dessus des têtes dans la rue Philippe-II et l’avenue de la Porte-Neuve, dans la capitale. L’inauguration de la création artistique éphémère a eu lieu jeudi soir en présence du collège échevinal, des commerçants de l’Association rue Philippe-II organisatrice et du Casino qui a sélectionné le projet.
Réflexion sur l’urgence climatique
L’an dernier, l’artiste luxembourgeois Max Mertens avait suspendu 450 balançoires animées par le vent. Pour l’édition 2017, le couple d’artistes anglo-allemand Helen Evans et Heiko Hansen (HeHe) a retenu l’attention du jury avec «Air Deluxe». Cette installation est décrite comme un ciel de «nuages» formés par l’assemblage de tubes d’aération. Le duo y voit une «métaphore poétique de l’air pur et frais devenu un produit de luxe pour de nombreuses villes dans le monde». Une réflexion pile d’actualité, à l’heure de l’urgence climatique et du retrait américain de l’accord de Paris. HeHe dénonce aussi «la volonté illusoire et utopique de l’homme de dompter la nature et de maîtriser en même temps tous les problèmes climatiques».
Très engagés sur la question, les artistes ont d’ailleurs récemment publié Man Made Clouds sur les nuages créés artificiellement par l’homme et leur impact sur l’environnement.
Le Quotidien