La Chambre des députés va statuer vendredi après-midi sur la nouvelle loi Covid. Le texte comprend une définition plus précise sur la notion de «terrasse».
Il s’agit de «tout espace à l’extérieur et à l’air libre, ouvert sur trois surfaces au minimum afin de permettre la libre circulation de l’air et la ventilation naturelle de l’espace». La fédération Horesca mais aussi d’autres observateurs fustigent cette nouvelle donne, qui intervient deux semaines après la réouverture des terrasses.
La Chambre des salariés (CSL) renvoie ainsi vers le fait que bon nombre de tenanciers ont investi pour améliorer et mieux protéger leurs clients contre le vent, le froid et la pluie. «Or la définition posée qui demande que l’espace extérieur (…) soit ouvert sur trois surfaces, implique que de nombreux espaces aménagés depuis, doivent être détruits, démontés ou adaptés. Donc de nouveaux coûts pour les professionnels concernés», déplore la CSL. Toute une série de questions resterait sans réponse. «Faut-il que l’espace soit entièrement ouvert ?»,interroge la CSL.
D’autres questions se posent de savoir si une haie, une palissade de bois, voire un muret, qui bordent la terrasse sont à considérer comme espace ouvert ou fermé. En tout état de cause, la CSL réclame que le gouvernement indemnise les restaurateurs et cafetiers obligés à refermer ou réaménager leurs terrasses.
De son côté, la Commission consultative des droits de l’homme (CCDH) «émet des doutes quant à savoir si cette définition est suffisamment claire et adaptée aux différents types de terrasses existantes».
David Marques