Depuis leur mise en service à l’automne dernier, les automotrices Kiss reliant la capitale à Coblence ont connu plusieurs défaillances.
Les trajets en KISS sont loin d’être sans encombre. Mise en service au courant de l’automne 2014 pour circuler entre Luxembourg et Coblence dans le cadre du «Rheinland-Pfalz-Takt», les sept automotrices (plus une de réserve) ont connu plusieurs défaillances. Mardi, dans une réponse à une question parlementaire des députés Gusty Graas (DP) et Roger Negri (LSAP), François Bausch a fait le point sur la situation.
«Lors des premiers jours d’exploitation, ces automotrices ont connu une série de défaillances techniques, ce qui a mené à des suppressions de train relativement fréquentes, explique le ministre du Développement durable et des Infrastructures. Les raisons de ces défaillances ont été largement éliminées entretemps par le fournisseur. Malheureusement, une automotrice est immobilisée depuis fin mai, et ce pour deux raisons. Premièrement, un oiseau a créé un court-circuit au niveau du pantographe de l’automotrice, ce qui a provoqué d’importants dégâts au niveau des installations électriques. Deuxièmement, en raison d’une erreur du fournisseur, le déshumidificateur du système de freinage n’était pas connecté, ce qui a provoqué des dégâts de corrosion.»
Une adaptation de la maintenance nécessaire
Des dégâts «extrêmement rares», selon François Bausch. Conséquence, ni les CFL ni les fournisseurs ne disposaient de pièces de rechange dans leurs stocks. «La livraison de celles-ci a pris plusieurs semaines, indique le ministre, et la fin des travaux de réparation est programmée pour cet automne.» François Bausch indique que «les CFL se réservent le droit de réclamer des pénalités et dédommagements de la part du fournisseur des automotrices en question pour l’immobilisation due à la deuxième cause (technique) précitée».
Et en juillet, une deuxième automotrice a été immobilisée pendant deux semaines en raison de problèmes de frein.
Face à ces différentes défaillances, «les CFL ont adapté les horaires des ateliers de maintenance pour pouvoir réduire au maximum le temps d’immobilisation des automotrices lors des travaux de maintenance préventive, indique François Bausch. Ces travaux seront dorénavant effectués en priorité le week-end. Avec le fournisseur, les CFL ont aussi adapté le stock en pièces de rechange.»
François Bausch rappelle que «de façon générale, en cas de retards ou de suppressions de trains, les CFL informent leur clientèle par plusieurs canaux, notamment par le site internet, l’application mobile « CFLmobile » et par des annonces aux quais». Il souligne également que «les CFL mettront en service un système de gestion en temps réel des données des trains cet automne et qu’en 2016, un projet pilote visera à équiper les gares et les arrêts par des afficheurs dynamiques et des annonces acoustiques automatisées».
Le Quotidien