Le Ministère de l’éducation nationale luxembourgeois précise une information importante à destination des parents : « pendant la période de suspension des activités, l’accueil ne sera pas facturé aux parents ».
La décision peut sembler logique, mais il faut comprendre le fonctionnement des crèches au Grand-Duché : une partie de l’activité est financée par l’État au titre du chèque-service accueil (CSA), une autre partie est financée par les parents eux-mêmes, avec des tarifs variables selon la crèche choisie et le niveau de revenu des parents.
« Pendant cette période, l’État continue d’assurer sa participation financière par le biais du chèque-service accueil », nous précise toutefois le ministère. Avant d’ajouter : « notre participation constitue une part variable des frais de fonctionnement des crèches. Mais en moyenne, notre apport couvre jusqu’à 75% des frais des crèches. » Le maintien du CSA est donc précieux en cette période de crise.
Et les parents, qui expérimentent leur rôle de puériculteurs à plein temps, se voient allégés d’un poids financier pendant la durée du confinement.
Hubert Gamelon