Le Grand-Duc Henri a inauguré, mercredi, les nouveaux locaux de Luxembourg Air Rescue (LAR). Des infrastructures «optimisées pour être plus efficaces».
Tout le personnel (166 personnes) est désormais réuni en un seul endroit, ou plutôt trois hangars collés l’un à l’autre. Les nouveaux locaux vont permettre à LAR «d’être encore plus performant», selon son président et fondateur, René Closter.
Il est 11h08, hier au Findel. Le Grand-Duc Henri coupe le traditionnel ruban afin d’inaugurer officiellement les nouveaux locaux de Luxembourg Air Rescue (LAR). «C’est une étape importante dans l’histoire du sauvetage aérien au Luxembourg, estime René Closter, le président fondateur de LAR, créé en 1988. Le nouveau bâtiment a été planifié par nos collaborateurs pour nos collaborateurs. Il marque un progrès professionnel essentiel et significatif dans notre mission salvatrice. L’infrastructure et les conditions de travail du personnel de LAR ont considérablement été optimisées, ce qui facilite leur mission qui est de sauver des vies en cas d’urgence médicale et rend l’accomplissement de leurs tâches plus performant.»
Installés sur le site de l’aéroport de Luxembourg, les nouveaux locaux de LAR se composent de trois hangars liés l’un à l’autre afin de faciliter les chemins de communication entre les différents collaborateurs de LAR. Ils hébergent les hélicoptères et les avions de LAR (3 600 m2) et accueillent une centrale d’alerte ultramoderne et des salles de formation innovantes (3 500 m2). Le tout pour un montant de 12 millions d’euros, financés en quasi-totalité par LAR, via notamment des prêts auprès de banques luxembourgeoises (LAR a uniquement reçu une aide de 680 000 euros de la part du ministère de l’Économie).
Le hangar du milieu abrite les bureaux de LAR. Mais pas seulement. Au rez-de-chaussée, il y a le «medical ward» (l’infirmerie), destiné au personnel et aux autres collaborateurs de l’aéroport. Il y a également un «medical training center», composé de trois salles (deux d’entraînement et une de briefing). Ce centre de simulation permet aux médecins de s’entraîner et de se former avec deux mannequins ultramodernes (un adulte et un enfant) qui peuvent simuler tous les symptômes existants (saignement, fièvre…).
«Poste médical avancé» de l’aéroport
Le «control center» (salle de contrôle) est installé à l’étage. C’est l’endroit où sont planifiées toutes les missions de LAR. Et grâce à quatre écrans (dont un est branché sur la BBC ou une autre chaîne d’information), le personnel sait en temps réel où se trouvent les hélicoptères et avions de LAR. Les deux hangars entourant ce bâtiment de bureaux sont destinés à accueillir les appareils de LAR et aussi à réparer et entretenir les hélicoptères (LAR dispose du «MDI Helicopters Service Center certifié» et est donc autonome dans l’entretien et la maintenance de ses hélicoptères).
Et le nouveau siège de LAR servira désormais de «poste médical avancé» de l’aéroport : cent lits d’urgence avec équipements médicaux sont stockés dans les hangars et peuvent être disponibles en moins de 20 minutes.
«Nous sommes fiers de notre nouvelle maison, souligne René Closter. Grâce à elle, nous allons être encore plus performants.»
Guillaume Chassaing