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[Luxexpo] Etudes : le temps des choix


Toutes les classes de deuxième et de première années de l'enseignement secondaire technique et classique des lycées luxembourgeois ont été invitées à visiter la foire de l'Étudiant, jeudi et ce vendredi encore (Photo : Isabella Finzi).

Luxexpo The Box accueille depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi soir la foire de l’Étudiant, un atout précieux pour les lycéens en quête d’avenir.

D’année en année, la foire de l’Étudiant évolue, s’agrandit. De nouvelles institutions s’ajoutent à la longue liste de participants – plus de 250 – installés à Luxexpo The Box au Kirchberg. Universités de 14 pays différents et 35 clubs d’étudiants côtoient divers types d’institutions ou de professionnels comme l’armée, les sapeurs-pompiers ou le secteur bancaire. Les participants sont là pour informer les lycéens sur les cursus à suivre ou sur l’organisation de la vie étudiante et les aider à choisir la meilleure université ou école supérieure où poursuivre leurs études.

Toutes les classes de deuxième et de première années de l’enseignement secondaire technique et classique des lycées luxembourgeois ont été invitées à visiter la foire de l’Étudiant, jeudi et ce vendredi encore. «Un accent particulier a été mis sur les classes de deuxième», explique Michèle Hansen, organisatrice de la foire de l’Étudiant au Cedies (Centre de documentation et d’information sur l’enseignement supérieur). «Dans certains pays comme l’Angleterre et la France, les inscriptions dans les universités doivent s’effectuer très tôt dans l’année scolaire. En Angleterre, c’est mi-janvier et en France de mi-janvier à mars. Les lycéens ont besoin de temps pour prendre leur décision de cursus en connaissance de cause.» Il vaut donc mieux ne pas s’y prendre à la dernière minute.

Si certains lycéens ont des idées bien arrêtées quant aux études qu’ils souhaitent poursuivre et à la profession qu’ils souhaitent exercer, les indécis sont nombreux. «Les élèves des classes de deuxième sont pour la plupart encore indécis. Ils papillonnent d’un stand à l’autre pour amasser les renseignements. Faire un choix est difficile. Les spécialisations sont nombreuses et de nouveaux cursus sont sans cesse développés», ajoute Michèle Hansen. «S’informer et ne pas tarder est important. Les élèves de première doivent se décider avant Noël.»

Pas évident quand on a 18 ans de se projeter dans une profession que l’on va devoir exercer pendant une quarantaine d’années ou de s’orienter seul. Par petits groupes, ils arpentent les allées de la foire, récoltent les documents d’information auprès des différents stands, discutent. Certains ont l’air plus concernés par ce qui se joue que d’autres, plus légers. Pour les aider, des organismes comme le Cedies, qui organise la foire, et la Maison de l’orientation les accueillent toute l’année.

Les débouchés ne manquent pas

L’envie de pratiquer un métier est une chose, encore faut-il que des débouchés se présentent. À l’heure actuelle, l’artisanat recrute. «Les préjugés sont rudes en ce qui concerne ces métiers», explique Mike Engel, le directeur de la Maison de l’orientation. «Pourtant, la digitalisation en a changé l’image et la pratique. On peut exercer un métier de l’artisanat à différents niveaux et les possibilités d’y faire carrière sont réelles.»
L’enseignement est également un secteur prometteur. «Des enseignants sont recherchés dans tous les secteurs du fondamental, à l’université et dans le secondaire», estime Mike Engel. Sans oublier les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration où de nombreuses possibilités s’offrent aux jeunes. De même que dans les secteurs de la construction et de l’industrie. «Il ne s’agit pas seulement de monter des murs, mais les jeunes peuvent aussi se diriger vers l’architecture ou l’ingénierie.»

Les débouchés et les choix de carrière dans les différents secteurs ne manquent pas, selon le directeur. «Notre rôle est de présenter les choix possibles aux lycéens et de les orienter au mieux afin qu’ils puissent embrasser une profession en toute connaissance de cause. Actuellement, les possibilités sont infinies et certaines sont moins connues que d’autres», poursuit le directeur. D’où l’importance de multiplier les stages et les initiations pour se confronter au monde du travail et aux spécificités des différentes professions.

«Cela concerne également les élèves des cursus classiques qui s’engagent sur une voie plus académique, souligne Mike Engel. Ces démarches sont importantes pour que les élèves – et il y en a beaucoup – ne se retrouvent pas leur bac en poche sans savoir ce qu’ils veulent faire à la rentrée suivante ou qu’ils s’inscrivent à l’université pour finalement décrocher ou encore qu’ils obtiennent un diplôme sans connaître leurs perspectives sur le marché de l’emploi.»
La foire de l’Étudiant est ouverte jusqu’à 18 h 30 ce soir. Indécis et retardataires peuvent encore venir s’y informer pour faire des choix de vie qui ne sont pas anodins.

Sophie Kieffer

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