Déi Lénk reparle du problème du manque de logements sociaux à Luxembourg-Ville, après la motion avortée proposée en conseil communal de lundi.
À propos des logements sociaux, déi Lénk reconnaît que « les moyens mis en œuvre par la Ville de Luxembourg en la matière sont nécessaires et louables ». Mais le parti enchaîne : « Les solutions proposées ne font pas le poids face à l’envergure du problème, puisque ces logements représentent à peine 1 % du nombre total de logements dans la capitale. C’est une goutte d’eau! Quant aux logements dits « à coût modéré », ils ne comptent que pour 2,3 % des logements dans la ville. »
Bref, moins de 4 % de logements accessibles, selon les calculs de déi Lénk. « En réalité, depuis des années, le problème du logement, particulièrement aigu à Luxembourg, touche des personnes en détresse, les classes moyennes et les jeunes », assène déi Lénk.
Le parti avait toute une série de mesures « directement applicables », pour augmenter l’offre de logements. Parmi ces mesures figurait notamment la promotion de l’habitat groupé, voire coopératif. « Au lieu de ça, la bourgmestre a réagi comme on pouvait s’y attendre , déplore déi Lénk. Entre les lignes : la Ville ne doit pas intervenir sur le marché avec des projets publics et il faut s’abstenir d’appliquer les dispositions légales existantes en matière de taxation et d’expropriation de surfaces non bâties situées dans des zones destinées à être bâties depuis plus de trois ans. »
Hubert Gamelon