Dans la mesure où il est quasiment impossible pour les gens «normaux» de se payer un toit dans la capitale, déi Lénk propose des mesures à même de la rendre plus accessible.
Entre la fin 2003 et la fin 2013, la capitale a gagné 21 500 habitants. Soit, grosso modo, la population de la quatrième ville du pays, Dudelange. Dans le même laps de temps, à peine plus de 1 000 autorisations de bâtir ont été délivrées par la commune chaque année. «Et on remarque une nette diminution du rythme depuis 2009», regrette le conseiller communal Joël Delvaux. Le fossé entre le nombre de personnes désirant s’installer à Luxembourg et le nombre de logements disponibles va donc croissant.
En 2014, le prix de vente moyen d’une maison était de 957 000 euros (soit 5 152 euros le m²), ce qui représente une hausse de 1,8% par rapport à 2013. Pour les appartements, la hausse est de 13,3%, le prix moyen étant maintenant de 635 700 euros (6 894 euros le m²). «Même la classe moyenne ne peut pas se payer ces prix-là !», regrette l’élu.
Depuis longtemps déjà, déi Lénk stigmatise le peu d’implication de la Ville pour développer un programme de construction de logements sociaux et bon marché d’envergure. «Il y a 488 logements sociaux occupés ou en rénovation actuellement à Luxembourg. Cela ne représente que 0,95% du nombre total d’unités d’habitation dans la capitale», assène-t-il.
Erwan Nonet
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce jeudi.