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L’hôtellerie en région boostée par une start-up


La start-up emploie désormais une dizaine de salariés et compte douze hôtels partenaires. (illustration Anne Lommel)

La start-up RegiÔtels a été créée il y a un an pour soutenir l’activité hôtelière et touristique des régions. Elle compte désormais douze hôtels partenaires.

C’est une volonté gouvernementale : moderniser et redynamiser le secteur du tourisme et de l’hôtellerie au Luxembourg. Aussi, le ministère de l’Économie n’a-t-il pas hésité à participer au lancement d’une petite start-up en juin 2017, RegiÔtels, dont l’ambition est d’aider les hôteliers indépendants installés en région à valoriser et développer leur activité. La start-up emploie désormais une dizaine de salariés et compte douze hôtels partenaires : sept dans la région du Mullerthal, un dans la région de la Moselle et, depuis septembre, quatre dans le Nord.

«Nous avons généré un chiffre d’affaires complémentaire de 610 000 euros pour les hôtels partenaires», a indiqué Gregory Tugendhat, directeur marketing chez RegiÔtels.

Une valorisation rendue possible grâce à une stratégie commerciale (campagne sur des sites de ventes privées, démarchage auprès de tours opérateurs, etc.) mais aussi grâce à des solutions digitales. «RegiÔtels va optimiser la présence digitale des hôtels et moderniser leur image de marque», a expliqué Gregory Tugendhat. «Nous mettons en place un nouveau site internet, plus performant et au fait des tendances marketing et design. Nous lançons également des campagnes de promotion via Google Ad et améliorons la visibilité de l’hôtel sur les réseaux sociaux. Les hôtels gérés par RegiÔtels ont affiché une augmentation de plus de 9% de followers sur leur page Facebook», a affirmé le directeur.

En parallèle, RegiÔtels met en place une stratégie tarifaire destinée à maximiser le chiffre d’affaires de la vente des chambres. Selon les données de la start-up, plus de 1 600 chambres ont ainsi été vendues en direct sur les sites des hôtels depuis début 2018, alors que le prix est généralement plus élevé que sur les sites d’agence de voyage en ligne (type Booking). «Cela prouve qu’une stratégie tarifaire finit par porter ses fruits», s’est réjoui Gregory Tugendhat.

LQ