Accueil | Luxembourg | « Lët’z Spritz » fait pétiller l’apéro

« Lët’z Spritz » fait pétiller l’apéro


Georges Eischen, associé-gérant de La Provençale, n’est pas peu fier du petit dernier des Lët’z, le Lët’z Spritz.

A Schengen, la Provençale lance un nouvel apéritif luxembourgeois, naturel, sans colorants ni arômes artificiels : le Lët’z Spritz, dernier-né de la gamme des Lët’z.

Les beaux jours sont déjà loin derrière, mais avec les fêtes de fin d’année qui approchent, l’apéro n’a pas encore dit son dernier mot ! Et quoi de mieux pour impressionner ses hôtes que de servir un apéritif luxembourgeois ? C’est désormais tout à fait possible avec le tout dernier-né de la famille des Lët’z, le Lët’z Spritz, qui en plus d’être bien de chez nous, est aussi 100 % naturel, sans colorants ni arômes artificiels.

«Mis à part de l’alcool et du sucre, notre apéritif est issu d’une infusion d’agrumes et d’arômes naturels qui fait ressortir cette touche rafraîchissante d’orange. Même la matière colorante est issue d’une matière organique, le carthame. Nous avons en effet mis un point d’honneur à n’utiliser que des produits naturels dans la recette», insiste Georges Eischen, l’un des associés-gérants de La Provençale.

Cette liqueur de la famille des amers (ou bitters) est en effet reconnaissable entre toutes grâce à sa couleur orangée, safranée, loin d’être flashy comme celle de ses concurrents chimiques. Le goût aussi est indéniablement plus naturel, à la fois plus amer et plus subtil en bouche. Une dégustation comparative à l’aveugle avec un bitter industriel ne fera que conforter cette première impression.

Retardement du lancement

Le concept a germé dans la tête des dirigeants de La Provençale il y a plusieurs années déjà. «En général, le produit est d’abord développé et ensuite on lui trouve un nom. Ici, nous avons fait l’inverse : nous avions le nom et avons essayé de trouver quelqu’un qui pouvait nous faire un produit!», fait savoir Georges Eischen.

Mais ce choix a rapidement coulé de source : pour élaborer le Spritz, La Provençale s’est en effet tout naturellement tournée vers Opyos Beverages, une start-up composée de trois entrepreneurs Luxembourgeois – Michel Schammel, Jim Wagener et Fränk Wagner – avec laquelle elle est déjà partenaire pour le Gin local.

De nombreuses dégustations successives ont été nécessaires pour arriver au résultat final avant sa mise sur le marché, au printemps dernier. Si le Lët’z Spritz n’a pas fait tant parler de lui cet été, c’est que face au succès immédiat, les responsables de La Provençale ont eu peur de ne pouvoir assurer le suivi et ont donc décidé de retarder le lancement du produit à cet automne.

Le prix de la qualité

«Nous avons du stock pour terminer l’année !», annonce avec soulagement Georges Eischen, qui table sur une croissance qui pourra atteindre jusqu’à 30 000 bouteilles par an.

Alors, bien sûr, la qualité a un prix : il faudra compter un peu moins d’une trentaine d’euros pour une bouteille de Lët’z Spritz, quand l’Aperol est vendu à moins de 15 euros. Mais les amateurs de bitters devraient y trouver leur compte, d’autant qu’en raison du goût et de l’amertume plus prononcés du Lët’z Spritz, mais aussi de son pourcentage d’alcool plus élevé, l’élaboration d’un cocktail nécessitera moins de liqueur qu’avec un amer industriel.

Le Lët’z Spritz titre en effet à 15 %, quand la plupart des autres amers titrent à 11 %. «Ceci compense une partie importante de la différence de prix entre ce bitter artisanal et un bitter industriel», note Georges Eischen.

Une Spritz Mobil sur vos routes

«Derrière la marque Lët’z, nous avons pour philosophie de soutenir l’agriculture luxembourgeoise, de développer et produire au Luxembourg», poursuit-il. Et avec le Lët’z Spritz, toutes les cases sont cochées : «En utilisant un crémant luxembourgeois, vous soutenez en plus la viticulture locale!»

Pour faire découvrir au plus grand nombre le Lët’z Spritz, les papes de l’agroalimentaire luxembourgeois ont décidé d’investir non pas dans une papamobile… mais dans une Spritz Mobil ! Une camionnette Citroën HY de 1979 entièrement restaurée et transformée en bar ambulant sera ainsi disponible dès le printemps prochain pour des événements et autres fêtes.

Spritzer de l’eau dans du vin

Au cours de la conférence de presse qui s’est tenue hier au domaine Henri Ruppert à Schengen, Georges Eischen a rappelé les origines du Spritz, qui remonteraient au XIXe siècle. «Venise était alors envahie par les Autrichiens, qui coupaient les vins italiens, trop forts à leur goût, avec de l’eau gazeuse.

Pour ce faire, ils demandaient aux tenanciers d’asperger – «spritzen» en allemand – les vins avec cette eau pétillante. Ainsi est né le Spritz, dont les recettes ont évolué et se sont multipliées.»

Tatiana Salvan

Suivez-nous sur Facebook, Twitter et abonnez-vous à notre newsletter quotidienne.

Un commentaire

  1. Très bon
    Un inconvénient trop chère