Malgré un temps plutôt doux peu propice aux achats de vêtements chauds, les clients se sont déplacés nombreux pour l’ouverture dominicale des commerces à Luxembourg, durant les soldes d’hiver débutées samedi et qui s’achèveront le 30 janvier.
Christine habite au Limpertsberg. Pour elle, l’ouverture dominicale des magasins en ville est l’occasion idéale d’effectuer une balade après le repas en famille. Mais la période des soldes d’hiver ne la laisse pas non plus indifférente. «Je parcours les magasins depuis samedi. Je recherche surtout des vêtements de qualité à prix réduit», confie cette habitante de la capitale qui se dit également intéressée par la porcelaine. Elle espère donc, au magasin Villeroy & Boch, «trouver les éléments manquant à son service Vieux Luxembourg» et de préférence «moins cher que d’habitude». Pour son époux, astronome en herbe, elle espère trouver le cadeau qu’il attend toujours : «Un télescope pour regarder les étoiles pendant les vacances.»
Des visiteurs de toutes les nationalités
Manfred est allemand, originaire de la Sarre. Il était venu à Luxembourg accompagner la famille de son fils, «à la recherche de vêtements» pour ses enfants. Manfred assure n’avoir rien déniché pour l’instant pour lui et son épouse «collectionneuse de boîtes décoratives». Sur un plan personnel, Manfred est plutôt à la recherche de livres d’occasion voire défraîchis. «Malheureusement, les librairies ne semblent vendre que du neuf, au contraire des librairies allemandes où l’on trouve des livres à tous les prix.»
Tomas est tchèque. Rencontré dans un magasin de jardinage, il espère trouver de la nourriture et des accessoires pour chiens à prix réduit. «J’ai offert à Noël un setter irlandais à mes deux enfants. Mais nourrir un chien, cela coûte presque autant qu’une personne», assure cet ingénieur.
Un peu plus loin, devant la vitrine d’une célèbre confiserie de la capitale, un homme à la carrure massive attend sa femme, partie acheter une tarte à l’intérieur. Rob, qui est luxembourgeois, trouve que la capitale est devenue un endroit inabordable pour beaucoup de gens. «Même soldé, ce qu’on vous vend reste souvent trop cher», se plaint-il avant d’en venir à sa taille : «Je préfère encore faire mes courses à Trèves où il y a plus de choix pour des gens de ma stature.»
Le Quotidien