Plus chics que leurs illustres ancêtres, les food trucks squattent le pavé luxembourgeois depuis 2013 et l’apparition de la Food Truck Company. Depuis, leur succès ne se dément pas.
«C’est quand même meilleur qu’un sandwich industriel ! Et aller manger au food truck est moins cher et plus rapide que d’aller au restaurant le midi», se régale Jessica entre deux bouchées de hamburger. Cette trentenaire moderne a résumé en deux phrases l’engouement du public pour les food trucks. Ils s’adaptent aux modes de vie urbains actuels et à la plupart des bourses.
Une vingtaine de ces camions-restaurants ont tiré leur frein à main dans la cour des Rotondes, ce week-end, à l’occasion de la sixième édition du Eat It Luxembourg Streetfood Festival.
Tendance « healthy »
Derrière des concepts colorés et originaux, des hommes et des femmes aux origines aussi variées que la cuisine qu’ils proposent. Car les food trucks ne servent pas uniquement des hamburgers et des frites. Les odeurs alléchantes qui planent sur le site témoignent de cette diversité. «J’adore y manger, témoigne Steve. La qualité de la nourriture est très bonne, très saine.»
La plupart des food trucks surfent en effet sur la tendance «healthy» en travaillant des produits de qualité et éthiques pour se distinguer de la nourriture servie dans les fast-foods. Cette nourriture saine participe à leur succès. D’ailleurs, cette sixième édition avait pour particularité de mettre la cuisine végétarienne à l’honneur. Chaque camion-restaurant proposait un plat dédié.
«Ce que j’apprécie également, c’est la convivialité véhiculée, poursuit Steve. En attendant que le plat commandé soit prêt, on peut sympathiser avec d’autres clients et faire des rencontres.»
De grandes tables accueillent des gourmets urbains de tous les âges qui guettent les plats de leurs voisins avec curiosité, échangent entre eux sur les plats choisis ou picorent dans les plats des uns et des autres pour prolonger l’expérience. Ce regroupement de camions-restaurants était, comme à chaque fois, un succès. La preuve que ces restaurants d’un nouveau genre ont encore de beaux jours devant eux !
Sophie Kieffer