La question du sort des animaux des réfugiés ukrainiens a fait l’objet d’une question parlementaire. En matière d’urgence, la SHUK continue à les accueillir temporairement, mais plus le centre de primo-accueil d’urgence Tony-Rollman.
Le député pirate Marc Goergen, dont le parti a fait du bien-être des animaux un de ses chevaux de bataille, s’est fait le relais de l’inquiétude d’une organisation de protection des animaux à propos de la fin de l’accueil des compagnons domestiques au centre de primo-accueil d’urgence Tony-Rollman.
En effet, si les animaux sont admis dans un espace dédié dans la structure d’hébergement d’urgence du Kirchberg (SHUK), ils ne l’étaient jusqu’ici que pour quelques cas au centre de primo-accueil d’urgence situé lui aussi au Kirchberg afin de ne pas séparer les réfugiés de leur animal.
Le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, confirme la fin de la tolérance depuis le 10 novembre pour l’accueil de ees animaux dans cette structure.
Ni séparation ni euthanasie
Elle se justifie par le fait qu’en raison du manque de places dans les lieux ouverts par l’Office national de l’accueil, le centre Tony-Rollman n’accueille plus seulement des personnes ayant fui l’Ukraine.
Il s’ouvre aussi aux demandeurs de protection internationale en provenance d’autres pays. Il s’agit donc, en y interdisant les animaux, de garantir la sécurité des personnes et l’hygiène du site.
La conséquence n’en sera pas une séparation des réfugiés ukrainiens concernés par le primo-accueil d’avec leur animal et encore moins une euthanasie de ce dernier, comme le redoutait le député pirate.
Plus simplement, ces bénéficiaires de la protection temporaire seront dirigés vers un autre centre d’accueil où leur animal pourra être correctement pris en charge.