115 vélos électriques sont disponibles depuis lundi sur le réseau Vél’Ok, soit 48 stations réparties à Esch, Dudelange, Differdange, Bettembourg, Sanem et Schifflange.
Conçus par la marque allemande Schauff, ils proposent une assistance électrique jusqu’à 25 km/h. Pas de vitesse à passer, pas de risque de dérailler : les modèles sont par ailleurs robustes, avec une bonne adhérence au sol.
Répartis sur les 48 stations des six villes du réseau (Esch, Dudelange, Differdange, Bettembourg, Sanem, Schifflange), ces vélos doivent séduire un public non-initié à la mobilité douce. Car les chiffres honorables d’adhésion au réseau Vél’Ok (2 435 abonnés hors administration publique) ne doivent pas masquer une réalité : le transport en vélo reste l’apanage d’une minorité (moins de 7% des habitants d’Esch), loin du mouvement de masse souhaité pour contrecarrer la pollution.
La simplicité d’utilisation des vélos électriques suffira-t-elle à convaincre un public plus large ? On peut l’espérer, surtout que l’abonnement reste gratuit, la carte ne sert qu’à savoir qui a utilisé le vélo en cas de problème. À terme, le Vél’Ok électrique doit faciliter les trajets intercommunaux dans le Sud : il permet de compenser le faux-plats du relief et surtout, il pourra être utiliser sur la future piste cyclable n°8, qui ira de Pétange à Dudelange, en passant par toutes les communes phares du Sud. Certains tronçons vont être lancés dès 2016, entre Differdange et Niederkorn par exemple.
Hubert Gamelon