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Le speed pedelec pas encore dans la loi luxembourgeoise


(photo d'illustration archives LQ)

Ils vont tellement vite les speed pedelecs que la loi luxembourgeoise a du retard.

Envie de vous prendre pour le Vingegaard de 2022, qui avait pédalé en moyenne à 42,03 km/h sur les 3 344 km du Tour de France ? Mais, contrairement à lui, sans fournir d’efforts ? C’est possible avec un speed pedelec – un vélo électrique très rapide, capable d’atteindre jusqu’à 45 km/h. Pour comparer, un vélo électrique traditionnel peut aller jusqu’à 25 km/h.

À mi-chemin entre le vélo et le cyclomoteur, ces engins nécessitent que vous pédaliez, mais leur moteur vous donne des ailes. Vous en avez sûrement croisés, car ils circulent de plus en plus sur les routes luxembourgeoises. Pourtant, comme l’a fait remarquer la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes, en réponse à une question parlementaire des députés Mars Di Bartolomeo et Yves Cruchten, leur statut reste flou dans la législation actuelle.

Ils sont considérés par le code de la route comme des cyclomoteurs, ce qui implique l’immatriculation, l’assurance, le port du casque et un permis de conduire catégorie AM dès 16 ans… ainsi que l’interdiction formelle d’utiliser les pistes cyclables.

Pourtant, la loi luxembourgeoise ne les mentionne pas encore clairement. Dans son accord de coalition 2023-2028, le gouvernement promet d’y remédier. Objectif : adapter si besoin les règles à ces nouveaux deux-roues en tenant compte des spécificités du pays (infrastructure, topographie, circulation, etc.).  Question de sécurité pour tous les usagers.

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