Le réseau RGTR impacté par le Covid « au moins deux semaines »

Ce mercredi, le Régime Général des Transports Routiers (RGTR) annonce la suppression de plusieurs courses sur certaines lignes de bus. La cause ? Des cas de Covid dans ses effectifs. Alex Kies, directeur de l’administration des transports publics, nous donne plus d’informations sur la situation.

Combien de chauffeurs sont actuellement contaminés par le Covid ?

Alex Kies : Je ne peux pas vous donner un chiffre précis. Le RGTR fonctionne avec 32 entreprises privées et actuellement entre les jours de repos, les congés et les malades du Covid, celles-ci ne peuvent pas fonctionner pleinement. En moyenne, 6 à 7 personnes dans leurs effectifs sont touchés par le virus.

Selon vous, un retour à la normale est possible quand ?

En général, la durée de la quarantaine est d’une dizaine de jours.  J’espère que tout rentrera dans l’ordre d’ici à deux semaines, peut-être trois. C’est assez difficile à dire car on ne peut pas prévoir comment la pandémie va évoluer.

Comment vous adaptez vous à la situation ?

Chaque matin, nous réalisons un monitoring auprès de nos exploitants. Nous voyons ainsi le nombre de chauffeurs absents et le nombre de courses que nous devons supprimer. En ce moment, nous devons nous structurer avec un effectif restreint. Notre objectif reste de préserver les lignes pour les écoliers et lors des heures de pointes. Ce sont donc plutôt les courses de fin de journée ou du week-end qui sont suspendues.

Quelles ont été les réactions des usagers à l’annonce de ces perturbations ?

Pour l’instant, nous n’avons eu aucun retour négatif de la part de nos passagers. Notre secteur n’est pas le seul concerné et je pense que les gens le comprennent. De plus en plus d’entreprises sont contraintes par le Covid et nos passagers le savent et s’adaptent.

D’autres lignes sont-elles également sur la sellette ?

Nous avons au total 400 lignes et pour le moment seulement six sont impactées. Cela reste un très faible pourcentage. Nous préserverons toujours les courses pour les écoliers et lors des heures de pointe et celles les moins utilisées seront impactées si jamais nos effectifs sont toujours amoindris. Même s’il faut être prudent car on ne sait pas comment va évoluer la situation avec Omicron, j’espère que les perturbations seront bientôt derrière nous.