Le renard « mordeur » de Kehlen a été abattu et examiné. Il n’était porteur ni de la rage ni de la maladie de Carré.
Le renard de Kehlen n’avait ni la rage sauvage ni la maladie de Carré. Les résultats des différents laboratoires ayant reçu les échantillons provenant de l’animal ne laissent aucune place au doute, d’après un communiqué de l’Administration de la nature et des forêts. Le 5 novembre dernier, le goupil venait planter ses crocs dans le mollet d’une habitante de Kehlen alors qu’elle prenait tranquillement son café.
À la suite de cet événement, d’autres témoignages, trois au total, ont émergé où des personnes racontaient avoir également subi des morsures similaires dans le même secteur. Rapidement, l’Administration de la nature et des forêts a réussi capturé le petit canidé devenu agressif. L’objectif de ce piégeage était d’analyser et d’identifier si oui ou non l’animal était porteur de la rage sauvage ou de la maladie de Carré (une maladie qui peut également toucher les chiens non vaccinés). Une fois, abattu et analysé, le corps de l’animal a révélé qu’il n’était porteur d’aucun parasite ou maladie.
Habitué à l’homme
Selon l’Administration de la nature et des forêts, ce qui s’est produit à Kehlen concerne un renard isolé. Son comportement exceptionnel pourrait s’expliquer par un nourrissage régulier par l’homme. Le canidé aurait alors associé l’homme à la nourriture, nourriture qu’il a par la suite réclamé en manifestant un comportement anormal. Jusqu’à mordre plusieurs personnes.
Ces événements ont pu déclencher de nombreuses inquiétudes au sein de la population. L’Administration de la nature et des forêts rappelle dans son communiqué que le dernier cas de rage sauvage au Luxembourg remonte à 1999. Dans toute l’Europe occidentale, la rage sauvage a été éradiquée il y a une vingtaine d’années, après que les renards aient été immunisés à grande échelle au moyen d’appâts vaccinaux.
LQ