Accueil | Luxembourg | Le printemps a fait une fleur au Glacismaart

Le printemps a fait une fleur au Glacismaart


Qui dit printemps, dit travaux des champs. Pour décorer ou pour planter, tout était disponible pour s'occuper de son jardin, dimanche, au Glacismaart. (Photo Fabrizio Pizzolante)

Chaque troisième dimanche du mois, jusque novembre, se tient le Glacismaart au Limpertsberg. C’est sous un soleil printanier que s’est déroulée la deuxième édition de l’année.

Les amateurs de shopping ne peuvent qu’être comblés en se rendant au Glacismaart. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on y trouve de tout. Et ce n’est pas la présence du cirque Roncalli, installé jusqu’au 3 mai sur le parking du Glacis, qui les fera dévier de leur route.

« On trouve toujours quelque chose à acheter», confirme Simone, habitante de Luxembourg. Son amie Yetti, présente à ses côtés, ne peut qu’acquiescer. Fruits et légumes, fleurs, semis, produits alimentaires en tout genre, vêtements, meubles, ustensiles de cuisine, vaisselle, accessoires divers… Une chose est sûre, il y en a pour tous les goûts au Glacismaart !

Printemps oblige, il est temps de penser au jardin. Les amateurs de fleurs ont largement de quoi trouver leur bonheur. Pour les cultivateurs en herbe, direction par exemple le stand de Lëtzebuerger Geméis qui vend tout sorte de semis de légumes. Le jeune Ted, neveu du patron M. Kirsch, nous explique que son «oncle appartient à la cinquième génération de producteurs de légumes de la famille». Les semis sont produits sur le plateau de l’Eicherfeld puis vendus au marché. Ted est également là pour conseiller les apprentis jardiniers qui ne manquent pas.

Des trouvailles en pagaille

Le marché peut aussi prendre un air de brocante familiale avec des stands à l’aspect moins professionnel. Et dans le genre, impossible de manquer les sœurs Christiane et Loulou, originaires de Syren. Avec leurs chapeaux et vestes en laine, elles font vraiment la paire. Installées à l’entrée du marché – «toujours à la même place depuis des années», précise Christiane – elles proposent pêle-mêle des petits bijoux, de la vaisselle, de vieux moulins à café, des CD…

Leur stand, avec ses petites affichettes «tout à 2 euros», «la pièce 10 euros», a tout du vide-grenier. En tout cas, elles affichent un franc sourire. «Si le temps est beau, on est contentes», s’enthousiasment-elles à l’unisson. Statues, bois de cerf, vinyles, livres d’occasion… les stands comme celui de Christiane et Loulou regorgent de trouvailles.

Il était également possible de se lancer dans des emplettes beaucoup plus terre à terre, hier. Des matelas, des vêtements, des jouets pour enfants cherchaient ainsi preneurs. Et pendant que les parents flânaient autour des stands, les enfants avaient de quoi se divertir avec le château gonflable installé au milieu du marché.

Mais impossible de narrer ce dimanche de marché sans mentionner tous les stands susceptibles d’affoler les papilles. Des spécialités italiennes à celles du Tyrol, en passant par les vendeurs de fromage des Alpes, il y avait largement de quoi se sustenter, hier. À l’image du stand d’Alain Mennesson, originaire de Vianden, qui ne «vend que de bons produits» et qui n’est pas peu fier de proposer «des chocolats et des confitures venus de la maison Bernard Loiseau, le célèbre cuisinier français».

Un lieu de sociabilité

À son catalogue également : des huiles bios, des fromages artisanaux et du bon pain de Vianden. Un pain qui a d’ailleurs connu un franc succès : «Je n’en ai plus, tout est parti très rapidement ce matin.» Et, à l’instar de Christiane et Loulou, Alain se félicitait de la météo d’hier : «Le mois dernier, nous avons eu très froid. Là, avec le soleil, il y a beaucoup plus de monde.»

Et en dehors de l’aspect purement commercial, Alain retenait également l’esprit de convivialité du marché : «Je viens depuis l’année dernière et les gens sont très sympas. Si ce n’était pas le cas, je ne reviendrais plus.» Car le marché c’est aussi, et peut-être avant tout, un lieu de sociabilité. «Je viens ici surtout pour retrouver des amis, des connaissances du quartier», confie en ce sens Hervé, un riverain.

Et dans cet esprit, quoi de mieux que de se réunir autour du stand Battin pour siroter une bière sous le soleil, en agrémentant le tout d’une currywurst, d’une pizza ou d’un sandwich, sans oublier les bonbons ou la barbe à papa pour les enfants.

Nicolas Klein