Le loup a été aperçu, au cours de ces dernières semaines, en Grande Région. Le Grand-Duché se tient prêt.
Cinq meutes (cinq à dix loups) seraient en Basse-Saxe depuis le début des années 2000. En 2012, un couple de loups avait été repéré dans les Vosges. Deux petits ont suivi, également dans le massif vosgien, en 2013.
En juin dernier, le cadavre d’un jeune loup percuté par une voiture a été découvert près de Lahr au bord de l’autoroute A5 : une première apparition dans le Bade-Wurtemberg depuis 150 ans.
Fin août, les restes d’un cerf dévoré par un loup ont été retrouvés dans la forêt de Ludwigswinkel dans le Pfälzerwald (Rhénanie-Palatinat). La présence du loup pourrait prochainement être confirmée en Sarre après l’attaque de quatre moutons (des analyses sont en cours). C’est un fait, le loup est de retour dans la Grande Région.
Et au Luxembourg ? « Pour le moment, aucune trace du loup n’a été détectée au Grand-Duché , répond Laurent Schley, le directeur adjoint de l’administration de la Nature et des Forêts.
Pas vu depuis 1893
Mais le retour du loup dans le pays est de plus en plus réaliste. » Si cela se produisait, ce serait une première depuis plus de 120 ans, depuis le 24 avril 1893 plus précisément, lorsqu’un loup avait été abattu à Niederkorn.
Pour faire face à ce possible retour du loup, qui « pourrait s’opérer demain, dans six mois ou dans dix ans », selon Laurent Schley, les autorités se préparent. Le Grand-Duché élabore actuellement un plan de gestion du loup.
« On va se baser sur l’expérience de l’Allemagne et de la France, notamment en termes de méthodologie et de monitoring, indique le directeur adjoint de l’administration de la Nature et des Forêts. On a déjà établi une procédure en ce qui concerne l’indemnisation des éleveurs de moutons et de brebis : on prélève un échantillon et on l’envoie à l’Institut Senckenberg, près de Francfort. Si c’est bien un loup qui a dévoré un mouton, par exemple, l’éleveur sera indemnisé par l’État. »
Guillaume Chassaing
Dossier complet dans Le Quotidien papier de ce samedi 3 octobre
hdevaux@unisteel-group.com
D’après un garde luxembourgeois dont je ne citerai pas le nom et dont la compétence ne fait aucun doute, un canidé aurait dispersé au sud du Luxembourg l’hiver dernier…Ce canidé serait un loup gris européen, et non un canis d’origine italienne…Au printemps 2015 un canidé sauvage est présent sur Bouzonville, en Moselle….Ce canidé aurait vraisemblablement dispersé du Luxembourg…Alors que les prélèvements effectués en septembre 2015 pour analyse adn, sur l’ovin fortement consommé à Kayl, seraient ciblés canis vulgaris, doit-on croire qu’il y a comme un relent nauséabond de désinformation qui se propage du Luxembourg? Il est de plus fort probable qu’un canidé de souche Meusienne a également dispersé sur le Grand Duché dès le mois d’août 2014…Aurait-il, depuis, dispersé sur la petite suisse locale, plus au nord? Et pourquoi?
Ca commence très mal au Luxembourg, je cite « « On va se baser sur l’expérience de l’Allemagne et de la France, notamment en termes de méthodologie et de monitoring, indique le directeur adjoint de l’administration de la Nature et des Forêts. »
Alors que le canidé est vraisemblablement passé sur le territoire luxembourgeois l’hiver dernier en provenance de la Meuse…l’ANF a déjà établi une procédure en ce qui concerne l’indemnisation des éleveurs de moutons et de brebis…Voilà une anticipation inutile qui équivaut à prendre le sujet totalement à l’envers et qui va mener aux plus grandes désillusions!