Un nouvel accord a été signé entre chercheurs et agriculteurs pour une durée de 5 ans.
Le 24 avril, recherche et agriculture se sont dit oui pour les cinq prochaines années : le ministère de l’Agriculture et le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) ont signé une convention. L’objectif de ce contrat est de «soutenir les secteurs agricoles, horticoles et viticoles à travers des projets de recherche pérennes», autrement dit de mettre la science au service des agriculteurs, des viticulteurs et des apiculteurs du pays.
Depuis plus de 20 ans, le LIST collabore déjà avec les services de l’État pour suivre l’évolution des cultures de colza et des attaques de ravageurs ou encore analyser les pesticides présents dans le pollen. Cette nouvelle convention, courant de 2025 à 2029, encadrera et devrait simplifier ce travail, avec un soutien financier de l’État de plus de 258 000 euros par an.
Cette convention permettra aussi de développer de nouveaux projets de recherche sur des sujets clés : comment utiliser moins de pesticides malgré le changement climatique, comment surveiller les vignes avec des drones ou encore comment produire un crémant avec moins d’alcool.
Une collaboration jugée essentielle par Martine Hansen, ministre de l’Agriculture, qui, citée dans un communiqué, a déclaré que «préparer l’agriculture de demain, c’est miser sur la recherche et l’innovation». Une vision partagée par Stéphanie Obertin, ministre de la Recherche : «Le LIST est là pour mettre la science au service de la société», a-t-elle résumé.
Après la signature des deux partenaires, les projets phares du LIST ont été dévoilés aux personnes présentes ainsi qu’un tout nouveau laboratoire spécialisé dans l’étude des insectes exotiques. Ce lieu permettra aux chercheurs d’anticiper les menaces que ces espèces peuvent représenter pour nos cultures.