Rendre le Kirchberg plus agréable passe par des aménagements en faveur de la mobilité durable.
Le Kirchberg est en constante mutation et les aménagements se tournent ces dernières années vers un quartier à taille plus humaine en réduisant la place occupée par la voiture. Ainsi, depuis 2018, le Fonds du Kirchberg suit les recommandations de l’étude commandée au bureau d’architectes spécialisé GEHL, basé à Copenhague, qui vise à repenser entièrement l’espace urbain.
Les architectes danois ont imaginé une vision globale du plateau, axée sur ses habitants et travailleurs à travers le vivre-ensemble, pour gommer cette image peu flatteuse de banlieue administrative et financière de la capitale.
Plusieurs aménagements en faveur de la mobilité ont été réalisés, dont le dernier en date : le 29 juillet était inaugurée la nouvelle piste cyclable bidirectionnelle dans la rue Erasme. Ce projet, qui faisait partie des «premiers pas» à poser sur le long chemin de la mobilité durable proposés par GEHL, crée une connexion cyclable plus aisée entre le boulevard Adenauer et l’avenue J.-F.-Kennedy.
Des connexions à optimiser
Rappelant les préconisations du bureau danois, le député François Benoy (déi gréng) a récemment questionné le ministre compétent sur le volet mobilité au sujet des améliorations qui restent à apporter dans l’ensemble. Le ministre François Bausch a dressé hier un point d’étape en ce qui concerne la méthode employée en fonction de l’avancement des projets.
Il rappelle que le groupe de travail interinstitutionnel, mis en place en 2020 pour améliorer, sécuriser et optimiser le réseau de pistes cyclables, s’est vu confier trois missions principales. À court terme, il s’agit de mettre en place des améliorations ponctuelles sur le réseau existant, comprenant le marquage sur les carrefours, la séparation claire des piétons et vélos au niveau des trottoirs dits mixtes, ou encore l’ajout de passages pour piétons et vélos.
À moyen et long terme, il s’agira de développer des solutions pour des changements de plus grande envergure sur le réseau cyclable existant – à l’instar de la transformation de la rue Erasme – et intégrer l’ajout de nouvelles pistes cyclables dans les quartiers qui permettront de créer les liaisons encore manquantes.
Enfin, de manière continue, le groupe de travail doit veiller à accompagner des projets d’envergure urbanistiques et routiers en cours et futurs sur le plateau, par exemple au niveau de Kuebebierg et LuxExpo.
Par ailleurs, une «identité visuelle» propre aux pistes cyclables du quartier est en train d’être définie, afin de rendre le cheminement davantage lisible. Cette identité visuelle sera déployée au fur et à mesure sur tout le plateau.