Depuis le 1er juillet dernier, le Groupe de support psychologique (GSP) fait partie intégrante du CGDIS. Il est en charge de l’accompagnement d’urgence de personnes en état de choc à la suite d’événements traumatisants. Un relais précieux.
Au cours de l’année passée, le GSP a été sollicité à 230 reprises par le CGDIS directement, mais aussi par la police grand-ducale et le Samu. Ces interventions, d’une durée moyenne de 3 à 4h, totalisent 790 heures.
Ses missions consistent aussi bien à soutenir les secours engagés sur des interventions difficiles voire de crise majeure, qu’à la prise en charge de victimes et témoins d’accidents, ou toute personne lésée par un incident.
Des bénévoles sur tous les fronts
Les membres du GSP assurent également une assistance aux proches et aux personnes directement concernées par des accidents mortels de circulation ou domestiques, après un suicide, une mort subite du nourrisson, ou encore à la suite d’un crime avec violences.
Dans le détail, en 2018, ils ont majoritairement assuré un accompagnement de proches pour 83 décès de morts naturelles, 31 suicides et 7 tentatives de suicide, 2 décès liés aux drogues. Autre donnée, 29 accidents mortels de la route ont nécessité des encadrements psychosociaux. A noter aussi que le Groupe a effectué 12 interventions en milieu scolaire.
Il faut également savoir qu’actuellement le GSP se compose de 46 bénévoles, des hommes et des femmes âgés entre 21 et 65 ans. Une permanence est assurée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, dans tout le pays. Ils reçoivent une formation de plus de 120 heures, sur deux ans, dispensée par des experts qualifiés nationaux et internationaux. Ils suivent ensuite une formation continue pour approfondir leurs compétences.