Réunis en séance académique, professionnels et politiques ont évoqué le passé mais aussi le futur de l’institut.
L’Institut viti-vinicole a célébré son 100e anniversaire jeudi lors d’une séance académique officielle organisée dans le grand chapiteau installé sur le Glacis à Luxembourg. La cérémonie a réuni collaborateurs, anciens collaborateurs, partenaires et acteurs de la filière viticole luxembourgeoise, ainsi que plusieurs personnalités politiques.
Parmi les invités annoncés figuraient le Grand-Duc, le président de la Chambre des députés, Claude Wiseler, le Premier ministre, Luc Frieden, ainsi que des membres du gouvernement, dont Martine Hansen, Léon Gloden, Georges Mischo et Stéphanie Obertin et plusieurs députés. Le communiqué du ministère de l’Agriculture mentionne également la présence de la reine du vin et de la reine du riesling, de viticulteurs et de bourgmestres mosellans.
La séance académique a été ouverte par le directeur de l’Institut viti-vinicole, Serge Fischer, qui a accueilli les participants. Fondé il y a un siècle, pour «améliorer la qualité des productions viticoles et structurer la filière», l’institut est devenu, selon le ministère, une référence dans la viticulture et l’œnologie, en accompagnant «la modernisation des pratiques viticoles, la recherche appliquée, le contrôle de qualité et le conseil aux viticulteurs».
L’anniversaire de l’Institut viti-vinicole a aussi été l’occasion d’un moment de rétrospective et de mise en perspective, rythmé par des discours officiels et des témoignages soulignant son impact sur plusieurs générations de professionnels du vin.
Une célébration qui a aussi ouvert une réflexion sur les défis de demain : «innovation, durabilité, adaptation au changement climatique et renforcement de la qualité». Des axes qui, toujours d’après le ministère, «resteront au cœur des missions de l’Institut viti-vinicole, appelé à soutenir une viticulture «moderne, résiliente et profondément ancrée dans le patrimoine luxembourgeois».