Ce 25 novembre, qui célèbre la journée internationale pour l’Élimination de la violence à l’égard des femmes, est aussi le jour choisi au Luxembourg pour lancer l’Orange Week.
«La violence domestique n’est pas une affaire privée : la lutte contre la violence domestique nous interpelle toutes et tous», a affirmé ce mercredi matin la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes à l’occasion du lancement de l’Orange Week. Cette campagne organisée depuis 2017 par le Conseil national des femmes du Luxembourg et Zonta International, avec l’appui financier du ministère de l’Égalité entre femmes et hommes est l’occasion de mettre en lumière les violences faites aux femmes.
Il est important, rappelle dans un communiqué le ministère de l’Égalité entre femmes et hommes, « d’unir les efforts pour combattre le fléau sociétal de la violence à l’égard des femmes et la violence domestique ». Violences d’autant plus exacerbées en ces temps de confinement où les contacts avec l’extérieur se font plus rares et où la promiscuité et le climat anxiogène mettent à mal les interactions au sein des ménages.
Sur ce dernier point, Tania Bofferding rappelle que, « dès le début de la crise sanitaire actuelle », son ministère « a renforcé sa collaboration avec les institutions policière et judiciaire et avec ses organisations partenaires afin d’unir les forces et ainsi d’éviter une augmentation substantielle de la violence domestique au Luxembourg » (lire encadré)
Pendant cette campagne de nombreuses façades de bâtiments publics et privés sont illuminées en orange et même si la marche prévue le 21 novembre a dû être annulée en raison de la crise sanitaire, il est possible ce mercredi soir en signe de solidarité d’allumer une bougie à sa fenêtre. Comme l’a rappelé ce mercredi Taina Bofferding : «Ensemble nous sommes plus forts que la violence». Plus d’informations sur la page Facebook de Lët’z say no.
LQ
Le dispositif de gestion de crise mis en place par le ministère et ses partenaires prévoit :
- un monitoring hebdomadaire sur l’évolution de la violence domestique,
- la continuité des procédures légales et réglementaires en place,
- des alternatives de logement en cas de surpopulation des structures d’accueil d’urgence,
- le développement du site d’information violence.lu,
- la mise en place d’une helpline s’adressant aux victimes de violence domestique : 2060 1060,
- la pérennité du soutien financier par l’État.