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La résidence Sans-Soucis en état de siège


Une porte d'entrée vitrée brisée, une situation tendue, des habitants excédés, la résidence Sans-Soucis vit depuis des mois dans l'angoisse. (Photo : Editpress)

Les habitants de la résidence Sans-Soucis, située dans la rue Adolphe-Fischer, à Luxembourg doivent cohabiter avec des voisins particulièrement gênants : une prostituée et des dealers ont pris possession d’un studio au premier étage. Les plaintes se sont multipliées depuis la fin de l’année dernière. La situation est devenue intenable depuis le mois de mai.

En plus de vivre dans un quartier réputé pour être difficile, les habitants voient dorénavant s’adapter à la présence de personnes peu recommandables au sein même de leur résidence.

Une porte d’entrée avec la vitre brisée, une situation tendue, des habitants excédés, la résidence Sans-Soucis vit depuis des mois dans l’angoisse. L’immeuble est situé dans la rue Adolphe-Fischer, au niveau des locaux de l’imprimerie centrale, dans le quartier Gare de la capitale. Non loin de là se trouve la tristement célèbre rue de Strasbourg et sa population interlope.

Prostitution et trafic de drogue restent très présents dans le secteur, malgré tous les efforts de la police grand-ducale pour contenir ces excès. Aujourd’hui, la rue n’est plus le seul terrain de jeu de cette population problématique. Elle tente apparemment d’investir certaines résidences autrefois calmes du quartier.

C’est le cas de la résidence Sans-Soucis, au 119-121 de la rue Adolphe-Fischer. Actuellement, une prostituée occupe un studio pour s’adonner à sa profession et l’appartement servirait aussi de lieu de vente à des dealers.

En prime, les habitants de cette résidence ont également vu débouler des squatteurs qui ont voulu s’installer dans le local poubelle situé au sous-sol. La police est au courant, mais la situation dure depuis maintenant six mois.

Aujourd’hui le dossier a été transmis à un avocat pour faire, enfin, bouger les choses du côté des pouvoirs publics. Pour l’heure, les habitants ont été invités à se méfier quand quelqu’un sonne à leur porte, voire ne pas répondre en cas de doute…

Laurent Duraisin

Pour découvrir les témoignages des habitants de cette résidence et comprendre comment les choses ont pu en arriver là, retrouvez l’intégralité de cet article dans Le Quotidien papier de ce samedi.