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La qualité de l’air s’est améliorée au Luxembourg


Des échantillons ont été prélevés toutes les deux semaines pour réaliser les mesures. (illustration archives Didier Sylvestre)

L’Administration de l’environnement a livré lundi les résultats de la troisième campagne de mesure de la qualité de l’air, réalisée en collaboration avec les communes dans le cadre du Klimapakt. Il en ressort que la qualité de l’air s’est améliorée dans le pays, sous l’effet de la pandémie.

Au total, 23 communes ont participé et ont mesuré la concentration de dioxyde d’azote (NO2) sur 63 emplacements. Neuf emplacements ont été ajoutés sur le territoire de la Ville de Luxembourg, d’Esch-sur-Alzette, de Remich et de Beckerich. Les communes d’Ell, Waldbillig et Ettelbruck rejoignaient la campagne pour la première fois.

Entre janvier et décembre 2020, aucun dépassement du seuil limite de 40 µg (microgrammes) /m3 n’a été constaté. « Au contraire, une baisse des valeurs sur tout le territoire a été observée », souligne l’Administration de l’environnement. Une inversion de tendance qui s’explique évidemment par la mise à l’arrêt de nombreux secteurs d’activité et une diminution considérable du trafic routier du fait de la crise sanitaire.

Graphique fournie par l’Administration de l’environnement.

Une amélioration particulièrement notable pendant le confinement de mars-avril 2020, les concentrations de polluants et particules fines ont « drastiquement » baissé. La reprise des activités a nécessairement engendré une augmentation de ces concentrations, restées toutefois sous les niveaux observés les années précédentes.

Par la suite, l’Administration de l’environnement a notée un pic des concentrations de NO2 entre le 2 et le 18 septembre. Période marquée par « une vaste zone de haute pression » avec un record de chaleur pour le mois de septembre. Un temps sec et peu venteux en outre, qui rend la dispersion des polluants atmosphériques beaucoup plus difficile. De manière générale, les concentrations sont nécessairement un peu plus élevées en hiver puisque les installations de chauffage sont fortement sollicitées.

LQ

La méthodologie

Pour calculer ces mesures, l’Administration de l’environnement collecte des échantillons toutes les deux semaines à l’aide de « tubes à diffusion passive », permettant de déterminer la concentration en dioxyde d’azote en des endroits précis. L’échantillonnage passif consiste à exposer à l’air libre des tubes absorbants à environ 3 mètres de hauteur. Le polluant présent dans l’air est alors piégé dans le tube. Les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire par spectrophotométrie.

Le rapport complet est disponible sur emwelt.lu