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La fête des petits scientifiques


(Photo : Editpress/Fabrizio Pizzolante)

La Fête de famille du musée national d’Histoire naturelle (MNHN), dimanche après-midi, a été un joli succès.

Il y avait de nombreuses raisons de se rendre à ce traditionnel rendez-vous : d’une part la découverte d’un musée complètement rénové et, d’autre part, la présence d’une quinzaine d’ateliers qui permettaient de découvrir un peu mieux la nature qui nous entoure. Sans compter qu’il faisait presque beau… Incroyable!

Le MNHN revit à fond depuis l’inauguration de l’exposition permanente, juste avant l’été. Il y avait donc beaucoup à voir et à faire, hier, lors de la traditionnelle Fête de famille du musée, «un évènement pratiquement aussi vieux que le musée lui-même», sourit son directeur, Alain Faber.
Un chef comblé, d’ailleurs, car le public s’est montré curieux et est venu nombreux redécouvrir des lieux qui ont été revus de A à Z. Hier, puisque les portes du musée étaient ouvertes, les visiteurs ont pu déambuler gratuitement à la fois au cœur de la nouvelle présentation de la collection permanente, qui met en scène les grandes questions environnementales et le patrimoine luxembourgeois, mais aussi découvrir le monde des félins sous les combles, l’exposition temporaire du moment.

Mais la particularité de la fête résidait en la présence de tous ces ateliers, une quinzaine en tout, dispersés sur le parvis de Neïmënster et les deux rives de l’Alzette. Si vous n’aviez pas envie de prendre le vieux pont, pas de problème : une barque était à votre disposition! Proposés par le musée, mais aussi par l’administration de la Nature et des Forêts et le parc naturel de l’Our, ces ateliers permettaient de mettre la main à la pâte, ce qui reste de loin le meilleur moyen de susciter des vocations de futurs scientifiques.

Des lamas dans le Grund

Fabrication d’un hôtel pour abeilles, découverte des traces des animaux, décryptage du vol de la chouette, recherche de la vie aquatique dans l’Alzette (lire par ailleurs), les possibilités étaient vastes et variées. On pouvait même en apprendre beaucoup sur les lamas puisque trois d’entre eux, venus de leur ferme de Dellen (commune de Grosbous), étaient de sortie. Placides et patients, tout autant qu’exotiques, ils ont tous eu leur petit succès!

Pour le MNHN, ce moment de l’année est important. Non seulement nous sommes en pleine période de rentrée scolaire, mais ce n’est pas si souvent que la science pour les jeunes est à l’honneur dans le pays.
Et, contrairement à l’année passée, la pluie a, presque miraculeusement, décidé d’épargner les festivités. «Pour nous, cela change tout, se félicite Alain Faber. Voir tout ce monde et tous ces enfants participer à ces activités, cela fait plaisir!»

Erwan Nonet

Quatre raisons de visiter le MNHN

1
Parce que l’expo permanente est toute neuve : Après de longs mois de travaux, les deux premiers niveaux de l’ancien hospice Saint-Jean ont rouvert à la fin du mois de juin. Les nouvelles salles proposent une vision moderne des sciences naturelles délivrée par un discours clair. Émerveillement et découverte sont garantis.

2
Parce que les chats (petits et grands), c’est mignon: Jusqu’au 7 janvier, le troisième étage – celui des expositions temporaires – est consacré aux félins. Du chat domestique au tigre du Bengale, de l’Égypte ancienne à nos jours, le volet est traité in extenso mais de manière très visuelle. Vous saurez tout sur le chat sauvage luxembourgeois et le léopard des neiges.

3
Parce que l’école a oublié les sciences : Au fondamental, on travaille beaucoup les langues et les mathématiques, mais pour le reste… les emplois du temps comptent autant d’heures de sport que de sciences. C’est donc aux parents d’ouvrir l’esprit de leurs enfants sur ces disciplines. Le MNHN est d’une formidable aide en ce sens.

4
Parce que le cadre est magnifique : Lorsque les rayons du soleil honorent l’endroit, le Grund et l’Alzette dominée par la falaise du Bock sont absolument divins.