La polémique n’aura duré que le temps d’un week-end. Lundi, la Ville a fait remplacer la photo du soldat portant des insignes nazis, après avoir obtenu l’accord de l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles, initiatrice de l’exposition.
C’est un vrai feuilleton qui s’est tramé sur le Knuedler ces derniers jours. Dans le cadre d’une exposition de photographies montée par l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles sur le thème «L’Ukraine d’aujourd’hui : la défense contre l’agression, la lutte pour la paix, la liberté et la démocratie», un cliché a suscité l’indignation. Il s’agissait d’un soldat portant sur sa casquette deux symboles nazis entremêlés.
S’en est suivie une polémique qui s’est invitée jusqu’au conseil communal de Luxembourg, vendredi dernier.
Samedi, nouvel épisode. Un citoyen anonyme choqué par l’exposition de symboles nazis dans la capitale d’un pays dont la Chambre des députés vient de s’excuser pour les agissements de l’État pendant la Seconde Guerre mondiale, décide de recouvrir la photographie d’une couverture. Cet acte militant démontre que le malaise suscité transpire au-delà de la sphère politique.
Et puis lundi, dernier épisode, la capitale annonce que la photographie sera finalement retirée dans la journée. Que s’est-il passé entretemps ? «Avec l’aide de plusieurs intermédiaires, la Ville a contacté l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles et nous sommes vite tombés d’accord», explique Lydie Polfer.
Erwan Nonet
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi