À Clervaux, les golfeurs partagent l’espace avec la nature et les insectes. Une cohabitation réussie.
Avec le changement climatique, les terrains de golf sont devenus sources de polémique. En raison de leur consommation d’eau et du fait qu’ils sont constitués de surfaces herbeuses très intensives, fréquemment tondues, où rien ne peut ni ne doit pousser pour ne pas gêner la pratique sportive. Le golf de Clervaux fait exception, en laissant fleurs et plantes s’épanouir à proximité des parcours de jeu. Un site favorable aux insectes, qui reviennent ainsi apporter leur précieuse contribution à la protection de la biodiversité.
C’est même une vraie philosophie, sur le green nordiste, membre du projet dédié aux insectes du parc naturel de l’Our : «Le golfeur reçoit beaucoup de la nature, nous voulions aussi lui donner quelque chose en retour !»
Dès le début de l’exploitation du site en 1989, de nombreuses structures boisées y ont été plantées. Surtout, l’irrigation est «exclusivement alimentée par l’eau de pluie». Et depuis 2015, le golf de Clervaux travaille sans pesticides en collaboration avec l’administration de la Nature et des Forêts.
Au total, 2,5 hectares de la surface ouverte de 48 hectares sont actuellement aménagés de manière plus naturelle et 0,28 hectare supplémentaire est en cours de planification.