Le GECT Alzette Belval, mis en place il y a dix ans pour durablement assurer la coordination transfrontalière entre Luxembourg et France, a fêté son anniversaire jeudi. À cette occasion, l’échevin d’Esch Pim Knaff a cédé son poste à la tête du GECT.
Dans un communiqué publié vendredi, le groupement européen de coopération territoriale Alzette Belval (GECT) se targue d’avoir, au cours de ses dix années d’existence, permis de faire un pas de géant dans la coopération franco-luxembourgeoise tant par les réalisations concrètes que par les réseaux transfrontaliers installés.
En plus de fêter ses 10 ans, le GECT Alzette Belval célébrait jeudi son nouveau président. Après deux ans à la tête du groupement, Pim Knaff a laissé sa place à Philippe Deschamps, sous-préfet de Thionville. Ce dernier occupera ce poste jusqu’au 8 mars 2025.
Les statuts du GECT prévoient en effet une présidence qui alterne entre le versant français et le versant luxembourgeois tous les deux ans. «L’exécutif restreint» du GECT Alzette Belval se compose d’un président et d’un premier vice-président et de deux vice-présidents.
La première vice-présidence a été attribuée à Marie-Josée Vidal pour l’État luxembourgeois. Pim Knaff, échevin à Esch-sur-Alzette, et Daniel Cimarelli, vice-président de la communauté de communes du Pays-Haut Val d’Alzette en charge des affaires transfrontalières, sont tous deux vice-présidents.
Outil d’information, facilitateur, initiateur…
Rappelons qu’en date du 8 mars 2013, l’État luxembourgeois, quatre communes du Grand-Duché (Esch-sur-Alzette, Mondercange, Sanem et Schifflange), l’État français et quatre collectivités françaises (la communauté de communes du Pays Haut Val d’Alzette, la Région Lorraine et les conseils départementaux de Moselle et de Meurthe-et-Moselle) ont mis en place le GECT Alzette-Belval.
Sur le site internet du GECT, on peut lire que ce groupement est devenu au fil des ans
- Un outil d’information pour les 100 000 citoyens d’Alzette Belval et pour les institutions,
- Un relais des attentes locales (par un travail détaché des questions de compétences ou légitimité)
- Un facilitateur (grâce à un réseau opérant des deux côtés de la frontière et à sa position française et luxembourgeoise),
- Un initiateur de projets transfrontaliers, notamment financés par les fonds européens et tout particulièrement le programme Interreg Grande Région.