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Gare à la panne de voiture sur les routes étrangères


Les routes européennes sont très fréquentées actuellement. Ce n’est pas le moment de tomber en panne. (photo AFP)

Alors que la saison des départs en vacances à l’étranger bat son plein, l’Automobile Club Luxembourg (ACL) met en garde, ce vendredi, les automobilistes du pays qui n’auraient pas fait réviser leur véhicule : les services de dépannage européens sont saturés.

Se trouver sur la bande d’arrêt d’urgence à attendre une dépanneuse, avec enfants et bagages, alors qu’on conduisait tranquillement vers sa destination de vacances, est une vision cauchemardesque. Une vision devenant pourtant une réalité pour nombre d’automobilistes chaque été.

Avec la pandémie, pléthore de futurs vacanciers ont renoncé aux trains et avions et décidé de privilégier la voiture comme moyen de transport pour se rendre sur leur lieu de farniente. Oui mais voilà, avertit l’ACL dans un communiqué, «une forte affluence sur les routes européennes est constatée, ainsi qu’une multiplication des interventions d’assistance».

Les conséquences qui en découlent, font entrer le cauchemar de la panne dans une tout autre dimension : «les organisations de dépannage étrangères sont actuellement saturées, ayant pour conséquence directe, un allongement des délais d’attente lors des assistances, mais aussi une pénurie de voitures de remplacement», développe le communiqué. Autrement dit, le stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence risque de s’éterniser… même si «en cas de problème, le centre d’assistance de l’ACL met tout en œuvre pour trouver une solution rapide pour une continuation du voyage dans les plus brefs délais».

Comment éviter alors cette situation ? La prévention, explique encore l’ACL. Car si les longs trajets, la chaleur, les embouteillages mettent à mal la mécanique de la voiture, partir avec un véhicule dont plusieurs points ont été examinés est rassurant. «L’Automobile Club du Luxembourg conseille de faire vérifier le véhicule (…) dans un garage ou à l’ACL Diagnostic Center», et ce, deux-trois semaines avant le départ (si des pièces devaient être changées). Voire d’opter pour une location, «si des doutes persistent sur la fiabilité de la voiture».

LQ