L’administration de la Navigation aérienne vérifie la possibilité d’augmenter davantage l’altitude des avions vers le sud.
Dans une question parlementaire, les députés Claude Lamberty et Max Hahn (tous deux DP) se sont interrogés sur les procédures d’envol des avions. Ces élus ont constaté une bifurcation des avions vers le sud, à une moindre distance du seuil est de la piste d’atterrissage, soit plus bas que dans le passé. «Il en résulte un fort accroissement des nuisances sonores sur le territoire des agglomérations concernées», ont observé les deux députés, alors que plusieurs associations de riverains ont formulé des réclamations à ce sujet.
Une zone militaire en cause
En guise de réponse, François Bausch, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, a confirmé que la procédure normalisée de départ aux instruments «GTQ2T» a été mise à jour avant la crise sanitaire : «Le changement de cette route de départ GTQ a été imposé pour des raisons de sécurité aérienne, notamment à cause de la proximité d’une zone militaire sous responsabilité allemande située à l’est du pays», a détaillé le ministre. Cette modification, fruit d’une collaboration entre l’administration de la Navigation aérienne (ANA) et l’autorité de contrôle de l’espace aérien, avait donc pour objectif de «maintenir de la sécurité aérienne en raison de l’agrandissement de la zone militaire TRA Lauter».
Pourtant, le ministre fait état d’une altitude de survol plus haute qu’auparavant, soit une hausse de 500 pieds. Néanmoins, la situation ne s’est pas améliorée pour les riverains, alors que l’ANA vérifie la possibilité d’augmenter davantage l’altitude au-delà de 2 200 pieds avant d’initier le cap vers le sud.
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