Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le pont Buchler, qui relie Bonnevoie au quartier de la Gare, va être totalement transformé pour accueillir le prolongement des lignes de tram en direction de la Cloche d’or. Les travaux commenceront le 21 janvier et dureront jusqu’en 2021.
Les travaux se feront en deux temps pour garantir une circulation bidirectionnelle. La première phase consistera en l’élargissement de la rampe du côté de la gare de Luxembourg. Pendant les mois de février et mars, une partie du tablier Sud sera ensuite démontée avant d’être reconstruite durant les mois de septembre et octobre.
La phase 2 du projet commencera au printemps 2020 pour s’achever à l’automne 2021, avec la reconstruction de la seconde partie du pont. Mais qu’est-ce qui va changer, concrètement ? L’idée est de reconstruire la totalité du pont pour élargir, à terme, l’ensemble, principalement pour permettre au tram de circuler dès sa mise en circulation.
Le pont, lorsqu’il sera complètement terminé, sera doté de quatre voies pour les voitures, deux pour le tram, deux trottoirs ainsi que deux pistes cyclables. Et forcément, avant la phase finale du projet, toutes ces modifications auront un impact direct sur le trafic routier, mais également sur celui des CFL.
Des perturbations inévitables
En effet, ce ne sont pas moins de soixante coupures de voies les week-ends qui sont prévues sur les deux ans à venir. Treize seront prolongées à la semaine. Du côté routier, la voie des bus sera supprimée ainsi qu’une voie en direction de Bonnevoie. Les vélos et les piétons, eux, seront redirigés vers la rue de Mühlenweg.
François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, l’assure : «Nous sommes dans la phase la plus difficile qu’engendrent ces travaux. C’est d’ailleurs un chantier qui a été compliqué à planifier car il est en plein centre-ville, à l’endroit où le trafic ferroviaire est le plus important.»
«Néanmoins, dit-il, il est important de garder en tête que ces aménagements ne peuvent pas avoir lieu sans perturbations. Cela va durer deux ans mais, ensuite, les conditions de circulation seront nettement améliorées. C’est un saut énorme que nous faisons, mais il est nécessaire.»
Sarah Melis
