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Ettelbruck : une stratégie « rapide, ciblée, adaptée… »


La police grand-ducale est « sensible au sentiment de sécurité de la population » et veut « faire rapidement évoluer la situation ».

Le 2 mars dernier, le meurtre d’un sexagénaire lors d’une bagarre avait suscité l’émoi à Ettelbruck. Une marche silencieuse avait été organisée quelques jours plus tard, et le conseil communal a adopté, le 16 mars, une résolution pour plus de sécurité dans la commune.

Vendredi, dans une réponse à une question parlementaire du député DP André Bauler, le ministre de la Sécurité intérieure, Étienne Schneider, a fait le point sur la présence policière à Ettelbruck. « La ville est desservie par le centre d’intervention de Diekirch (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) et le commissariat de proximité d’Ettelbruck (disponible surtout en semaine de 7h à 20h et le week-end en fonction des manifestations locales) », a indiqué Étienne Schneider.

« En plus, les autres unités de la région telles que le service régional de police de la route ou le service de recherche et d’enquête criminelle (opérant en tenue civile) marquent leur présence. En général, les patrouilles de police sont organisées de manière à couvrir l’ensemble des territoires de compétence. »

Plus de patrouilles

« Entre le 1er septembre et le 31 décembre 2014, 256 patrouilles ont été effectuées sur le territoire d’Ettelbruck et depuis le début de l’année, 154 patrouilles ont été faites une attention particulière sur les points sensibles comme la Grand-Rue ou encore le quartier de la Gare, a détaillé le ministre de la Sécurité intérieure. La cadence a donc été augmentée ceci d’ailleurs avant l’événement tragique récent. »

« Pour l’instant la police grand-ducale a opté pour la stratégie de réaction rapide, ciblée, ponctuelle et adaptée en fonction de l’analyse criminelle, a conclu Étienne Schneider. Ce choix tactique est à considérer comme complémentaire au plan de sécurité établi avec les six communes du Nordstad en 2009. La police continuera à suivre de près l’évolution de la délinquance et est sensible au sentiment de sécurité de la population. Elle se met à disposition de tous les acteurs publics afin de rapidement faire évoluer la situation actuelle. »

Le Quotidien