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Esch-sur-Alzette « va grandir »


Vera Spautz estime qu'Esch-sur-Alzette est en train de «changer de visage». (photo archives LQ)

Présenté vendredi par Vera Spautz, la bourgmestre, le budget 2017 d’Esch-sur-Alzette donne une réelle priorité au développement urbain.

Avant de se projeter en 2017, Vera Spautz a évoqué le présent. « Le budget 2016 contenait deux gros projets  : l’université de Belval et le Südspidol ( l’hôpital du Sud ) , rappelle la bourgmestre d’Esch-sur-Alzette. Quelque 3  000  étudiants ont fait leur rentrée à Belval en septembre dernier. L’hôpital du Sud est quant à lui sur les rails et la première pierre devrait être posée courant 2018. »

Le projet Wobrecken (une nouvelle école et une maison relais), le projet Park Lankëlz (un hall sportif) et le projet Nonnewisen sont en cours de réalisation. Concernant le quartier Nonnewisen, la réalisation des lots 6N (des maisons unifamiliales, des appartements et un parking) et 7N (des maisons unifamiliales et des appartements, mais sans parking) est programmée dans le budget 2017.

En revanche, le projet de tour de 19  étages, boulevard Prince-Henri, sur le terrain de l’ancien garage Losch, a été abandonné et des maisons unifamiliales devraient être construites à la place. Par ailleurs, au niveau des écoles, les choses avancent également  : le lycée Hubert-Clément, actuellement en travaux, devrait être opérationnel pour la rentrée prochaine et l’École internationale de Differdange (EDDI) va ouvrir une annexe dans la Métropole du fer en septembre 2017.

«Les friches sont une chance»

La rénovation des infrastructures sportives va également se poursuivre  : le hall sportif de Lankelz arrive au terme de la phase de procédure, le stade de la frontière va disposer de nouveaux vestiaires et sanitaires (un million d’euros), des vestiaires et une nouvelle tribune sont programmés au stade Émile-Mayrisch. La rénovation des canalisations et autres réseaux va aussi se poursuivre, notamment au centre-ville. Dans les quartiers Brill et Grenz, Vera Spautz songe à mettre en place «un village Bénou» (le phénix égyptien ou «Be New»), une sorte de pépinière d’entreprises qui serait composée de conteneurs misant sur l’économie circulaire ou le local.

Mais Vera Spautz voit encore plus loin. Durant sa présentation du budget 2017, la bourgmestre de la Métropole du fer a abordé le sujet des friches  : Esch/Schifflange, la lentille Terres Rouges et celles du Crassier. « Ces friches sont une chance pour la commune , lance Vera Spautz. La ville va grandir par sa population et aussi par sa taille. » Concernant Esch/Schifflange (60  hectares), la Métropole du fer est représentée par trois membres dans le comité d’accompagnement stratégique (un membre pour la commune de Schifflange) et le sera aussi dans le comité d’accompagnement stratégique. La bourgmestre eschoise espère que la reconversion de ces trois sites sera menée en suivant le principe de mixité « un lieu pour se loger, travailler et se divertir ».

Même si « le parc est déjà conséquent à Esch-sur-Alzette », Vera Spautz veut également poursuivre les efforts en matière de logements sociaux. Sur ce sujet, elle a notamment évoqué l’idée de «Mietkak» (location-achat)  : au départ le locataire paie un loyer social et, le jour où il peut acheter la maison ou l’appartement, les loyers payés sont pris en compte dans le prix d’achat (c’est-à-dire retranchés du prix d’achat).

Elle a également mentionné le «Halphaus»   : la commune serait à l’initiative de la construction d’une maison unifamiliale et la personne intéressée la terminerait. Des procédures en réflexion actuellement. Idem pour l’avenir des commerces dont la commune est propriétaire pour lesquels la bourgmestre a évoqué la possibilité de mettre en place des loyers en fonction des bénéfices réalisés par le commerçant-locataire.

Vera Spautz conclut sa présentation du budget 2017 en soulignant que « ce budget est un budget d’avenir et Esch-sur-Alzette est en train de changer de visage ».

Guillaume Chassaing

Un commentaire

  1. et surtout surtout je demande à Madame Vera Spautz d’organiser ses fêtes ailleurs qu’au Galgebierg, toutes les deux semaines on nous (résidents) bloque l’accès au Dieswé ce qui est une honte!!!!
    Je croyais justement que Belval servait à cela aussi, alors que c’est justement le contraire.
    Je veux bien une, voire deux fois par année (beachvolley etc…) mais pitité laissez-nous notre tranquillité (ce qui de loin n’est plus le cas)…..