La 24e édition du Luxembourg Beach Open s’est déroulée en ce week-end chaud de juillet au Galgenberg.
Au programme de cet événement organisé par l’Escher Volleyball Club, des matchs de beach-volley bien sûr, du sable, du soleil, de la Passoã et une bonne ambiance entre amis.
Au Galgenberg, la tenue à la mode ce week-end, c’était le débardeur, le short et les claquettes. Et pour quelle raison? La 24e édition du Luxembourg Beach Open (LBO), bien sûr! En l’espace de deux jours, le parc de la ville avait des faux airs de plage brésilienne. Et pour cause, les volleyeurs et les amateurs marchaient sur du sable venu de la mer du Nord (lire encadré). Le Luxembourg Beach Open, c’est plus qu’un rendez-vous sportif. C’est une institution.
Qu’advient-il du sable lorsque le tournoi est terminé? Selon Paul Claus, l’organisateur, le sable, qui a été prélevé à «4 kilomètres de la mer» sur la côte belge, avant d’être transporté au Luxembourg, sera stocké ici à Esch jusqu’à l’année prochaine, puis «rafraîchi avec du sable belge». En tout, mille tonnes de sable ont été utilisés pour cet événement sportif.
On y trouve trois terrains. Celui du milieu est réservé au Lux Beach Tour (manche «Finale» des championnats nationaux de beach-volley) et les deux autres de part et d’autre au LBO. Ceux qui jouent pour le plaisir portent des débardeurs bleus ou jaunes, tandis que les compétiteurs sont couverts d’un débardeur rouge ou vert.
En se promenant autour des terrains, nous croisons la route de Jeff Decker. Ce handballeur fait une infidélité à son sport préféré afin de jouer dans l’équipe amateur des «Incontournables». «On a joué hier(samedi) et aujourd’hui(dimanche)», dit-il. Son équipe, deuxième de la poule, n’a pas pu se hisser en finale.
Un lieu de retrouvailles
«On a joué à 8 h 30 et on en a un qui est venu à 8 h 25. On n’était pas au top ce matin.» La faute peut-être à la célèbre Beach Party qui a commencé samedi soir et qui s’est terminée dimanche tôt dans la matinée, nous a-t-on expliqué. L’essentiel n’est pas là. «On est là pour s’amuser», pointe le jeune homme de 32 ans. «Le volley est un sport moins violent» que le handball, «c’est pour ça que ça a du succès».
Près de 1 000 personnes et 78 équipes étaient présentes hier au Galgenberg, nous a confié Paul Claus, l’organisateur. Cet événement sportif est sans conteste un lieu de retrouvailles. «C’est toujours bon de revoir tout le monde», dit-il. Le Luxembourg Beach Open, c’est la réunion d’une «grande famille». Pendant que nous discutions, les joueurs d’une équipe vêtus de bleu jouent avec… un tutu rose autour de la taille!
«L’important, c’est de participer»
Rendons maintenant visite à l’équipe «D’accord coach!». Ça ne s’invente pas! Luca, 22 ans, l’un des joueurs, explique qu’il participe au tournoi pour la deuxième fois. Avant de jouer le match de 16 h 30, il nous affirme qu’il aime «l’atmosphère, c’est assez collégial.
On est entre amis, on voit des personnes qu’on n’a pas vues depuis longtemps.» Il fait 30 °C, mais ça ne pose aucun problème lorsqu’on se trouve sous une tente. «Il faut boire assez», conseille le jeune homme. Peu importe la boisson, pourvu qu’on ait le rafraîchissement tant désiré.
«Il y a des équipes qui ont eu plus envie de gagner que les autres», raconte-t-il. «L’important, c’est de participer», lui souffle son voisin. Le beach-volley est un sport qui gagne du terrain au Luxembourg, selon Luca. Et ce dernier compte bien revenir lors de l’édition 2019. Jouer au Luxembourg Beach Open, c’est une sorte de tradition. «Mon père y a joué», dit encore le jeune homme.
Alors que les haut-parleurs diffusent les hits du moment, Christophe, 33 ans, de l’équipe du «Bommeleeër», fait son bilan du tournoi. «Hier (samedi), on avait des équipes très fortes en jeu avec une bonne technique.» Mais pour lui, il s’agit surtout «d’une grande fête avec du beach-volley au milieu».
Aude Forestier