Les travaux de renaturation du Dipbach vont démarrer, dans le quartier Nonnewisen.
Un projet qui vise à «améliorer la qualité de vie des résidents et renforcer la résilience urbaine de la ville d’Esch face aux défis du changement climatique», selon l’échevin Meris Sehovic en charge du dossier. Après l’Alzette, qui a pu refaire son lit au lieu-dit «Am Pudel», c’est au tour du Dipbach de retrouver un cours plus naturel.
Concrètement, le terrain alentour sera transformé en un véritable biotope sur une distance supplémentaire de 800 mètres, offrant également de nouvelles activités de loisirs. Y sont prévus une aire de jeux, des arbres d’escalade, des équipements de fitness, un terrain de pétanque et de football, ainsi qu’une zone clôturée pour les chiens.
En rétablissant l’écosystème naturel, l’infrastructure verte sera capable d’absorber les excès d’eau lors de précipitations intenses. Elle favorisera aussi la régulation de l’humidité et de la chaleur. Le long du quartier Nonnewisen, entre la route d’Ehlerange et la section déjà renaturée au niveau du pavillon du Centenaire, l’actuel lit en béton sera détruit. De l’espace sera donné au cours d’eau et sa pente sera réduite, permettant au ruisseau de s’étendre de manière méandreuse et de creuser un lit plus profond. Les bassins de rétention existants, où s’épanouissent déjà des roseaux, seront reliés au ruisseau par des fossés de drainage. La terre excavée sera utilisée sur le site pour les travaux et la végétation rapportée sera retirée, afin de laisser la place à des arbres stabilisant les berges ainsi que des buissons servant de refuge aux oiseaux et à la faune locale.
Les espaces créés seront reliés par des sentiers de randonnée, ainsi que par de petits ponts. Des aires de repos agrémenteront le tout, avec un jardin communautaire, un verger et un espace barbecue. À l’image des jardins ouvriers présents en cet endroit il y a 20 ans.
Le coût total du projet s’élève à environ 2,4 millions d’euros. L’État, via l’administration de la Gestion de l’eau, participe à hauteur d’un million d’euros.